Est-il mal de "jouir en toute impunité" ?
Doit on être punis de disposer de son corps ?
Une naissance est-elle, alors, la punition pour avoir joui ?
Vous semblez cohérent, et j’ai bien peur que le "tu enfanteras dans la douleur" ne vous parle de rédemption, de prix à payer pour avoir "joui".
Le corps, l’individu, peut jouir sans amour, c’est un fait.
un FAIT. C’est à dire que vous n’y pouvez rien.
Quant à l’arrivée au monde d’un enfant sans amour, là, ça devient problématique, potentiellement tragique.
Oui, l’avortement est une épreuve. Mais une fois encore, évoquez donc les vies cassées (y compris celles des enfants) quand une naissance non désirée survient.
"Avorter, c’est tuer". Quelle violence ! Quel racourci ! Quelle caricature pas très nette.
Avez vous idée du nombre d’enfants martyrisés, parce que leurs parents ne les aiment pas ?
Est-ce la le devenir que vous souhaitez aux embryons avortés ? Paient-ils, ces enfants martyrisés, celon votre système morale, le prix de jouissances à venir ?
Vous mettez la loupe sur la pénibilité et le traumatisme que sont un avortement, mais vous laissez imaginer que toutes ces grossesses non désirées, si elles venaient à terme, donneraient des enfants qui s’ébateraient joyeusement dans le royaume du lait et du miel ?
Pas très honnête, la réalité est bien plus sordide.
Un enfant, ça n’est pas rien !
La vraie irresponsabilité n’est-elle pas de les jeter dans le monde n’importe comment, dans les pires conditions, avec des parents déboussolés, incapables, voir franchement hostiles ?
Et si on laissait de côté les dogmes, les principes, et qu’on focalisait sur la vraie vie des gens, terrestre, concrète, là où se décide le bonheur ou le malheur ?