Il est difficile de comprendre, à l’heure ou l’armée professionnelle, doit réduire ses effectifs, le besoin de ses dirigeants de gesticuler et s’ouvrir sur le monde extérieur, façon kermesse, coca-cola, moules-frites et bambins. Quant au drame de Carcassonne, il est à ce jour, difficile d’en tirer des conclusions, tant paraît incompréhensible une telle erreur de munitions. Je me garderai bien, de porter quelque jugement que ce soit. Mais, en tout état de cause, ce type de parade est tout à fait déplacé et saugrenu. Ou est passée la "Grande Muette" ? L’armée, dont je veux traiter avec déférence respectueuse serait, nonobstant, inspirée à vivre "en autarcie", à l’ombre de toutes déferlantes médiatiques et "publicitaires", dans le respect de ses traditions. Au-delà du plus grand respect pour les victimes, j’éprouve un sentiment de compassion pour l’auteur de cet acte, si tant est que, celui-ci, soit victime - à son tour - d’une erreur d’approvisionnement. (Cela, l’avenir de l’enquête en cours, saura le déterminer) De toute évidence, une faute professionnelle grave a été commise ! Un, voire plusieurs militaires participants, y compris la hiérarchie inconsciente des risques qu’elle fait courir à une population en quête perpétuelle de sensationnel, devront répondre de tels faits.