Je suis assez stupéfait par la réaction de doute au sujet de la bonne santé d’Ingrid Bétancourt. Peut-être est-ce un canular, mais être malade ne veut pas forcément dire qu’on ne s’en remet jamais. Il ne faut quand même pas exagérer. Si les conditions dans la jungle sont si difficiles, comment explique t-on que les FARC ne tombent pas tous comme des mouches aussi ? Ne peut-on pas imaginer qu’elle ait été malade et soignée, et donc guérir tout simplement ? Il y a de la nourriture dans la jungle, à portée de main. Elle n’était pas dans le désert de sable sans eau sans nourriture, mais dans un environement, hostile certes, vivable lorsqu’on s’y est adapté.

Et si elle a été mieux traitée, tant mieux pour elle non ? Ce n’est pas ce qu’on pouvait lui souhaiter ? Elle a quand même passé plus de 6 ans sans sa famille, sans voir ses enfant pendant leur adolescence. Rien que ça mérite d’avoir un minimum de respect sur sa bonne foie.