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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > AREL3, de Bruce Benamran

AREL3, de Bruce Benamran

Une petite gymnastique ludique et existentielle.

Je suis tombé sur cette web-série produite par Bruce Benamran (e-penser chaîne YouTube de vulgarisation scientifique). C’est une série de sept épisodes de quelques minutes chacun.

C’est déroutant et difficile à expliquer sans gâcher l’histoire. C’est un bon sujet d’été (ce serait trop froid pour l’hiver, en tout cas) et je voulais vous faire partager l’expérience. Je me suis ensuite aidé des commentaires de YouTube sous les épisodes (du moins les derniers) pour ajouter des indices à la compréhension. On pourra en reparler ici s'il y a des commentaires. 

J’ajoute que c’est frustrant, car il ne s’agit que de la première saison et Bruce Benamran attend des financements pour continuer. Mais l’hypothèse est posée avec ces feuilletons et on vit déjà une expérience phénoménologique intéressante. 

 

AREL3# 01 Daphné

AREL3# 02 Gaëtan

AREL3# 03 Claire

AREL3# 04 Franck

AREL3# 05 Bruno

AREL3# 06 Elsa

AREL3# 07 Alex




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26 réactions à cet article    


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    PumTchak PumTchak 19 juillet 2018 14:38

    Je n’ai pas été emballé par le film Cube, j’ai trouvé les personnages aux rôles convenus et les interactions assez prévisibles. Avec l’impression que le réalisateur a rajouté du gore, au cas où l’expérience sociale serait trop fade pour le spectateur. Sur ce registre, je préfère les romans de Robert Merle, amateur de huis clos, surtout « Madrapour ».

    Dans cette série, il y a un plus, ils ne sont pas sûrs de ce qu’ils sont eux-mêmes. C’est en tout cas plus actuel avec la prégnance de la gestion sociale dans notre société et les interrogations sur l’Intelligence Artificielle. Je ne veux pas trop éventer l’histoire pour l’instant.


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      Qirotatif Qirotatif 20 juillet 2018 09:18
      C’est drôle parce que le réa explique qu’un de ses soucis majeurs était d’éviter que le spectateur ait l’impression de regarder une scène de théâtre. Dans le making-off il explique comment techniquement il s’y est pris ce qui est très instructif et montre à quel point cet aspect est incroyablement compliqué. Sauf que c’est exactement cette impression d’être dans une pièce à 3 côtés et donc ce sentiment de regarder une pièce de théâtre que j’ai eu... Sans doute il n’y a pas assez de mouvements de caméra pour réellement suggérer que nous sommes bien dans une pièce avec 4 murs. 

      En revanche le jeu des acteurs et les dialogues réussissent l’exploit de nous emmener loin. Le réa est manifestement un fan de Lost (dont il porte le t-shirt dans plusieurs vidéos), intrigué par les multivers, ce qu’est au fond la réalité (la référence à Matrix glissée par Gaëtan...). 

      Pour la suite, j’imagine bien quelque chose portant sur l’autonomie de ces entités, leur capacité (ou pas) à créer un imprévu dans la matrice, autrement dit le caractère métamorphique que l’on retrouve dans certains virus informatiques. La création ex nihilo (ou pas) d’une nouvelle entité, et je pense à un enfant, pourrait être une évolution scénaristique.
      En tout cas, mis à part cet aspect technique qui j’espère sera corrigé dans les saisons ultérieurs, c’est pour le moment une très belle réussite. Vivement la suite (5 saisons écrites apparemment)... 

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        Qirotatif Qirotatif 20 juillet 2018 11:18

        @Zatara

        Pour les aspects techniques, n’y connaissant strictement rien, je ne peux que livrer une impression d’une problématique que le réa a lui-même anticipé et redoutait mais sur laquelle il n’a pas, pour moi, réussi son coup. 
        Il y a un autre truc en lien direct et qui m’a sans doute dérangé encore plus : la pièce et ses limites étant insuffisamment (à mon goût) crédibles en qq sortes, elles sont simplement suggérées au travers des dialogues. Il est dit qu’ils l’auraient examiné sous toutes les coutures des "millions de fois" mais, et choix ou non, cela n’est jamais montré. Plus largement il n’y a pas d’interaction avec ce décor. Au mieux les personnages s’assoient contre les murs, mais c’est tout. A aucun moment on ne les voit tenter de simplement toucher le plafond, tenter d’écouter à travers les murs... Leur position spatiale donne le sentiment qu’ils flottent dans le seul espace au monde où cela est précisément impossible, à savoir une pièce fermée, sans porte ni fenêtre, un monde fini. Il y a une forme de fatalisme dérangeant (la scène où un des persos fait des pompes... comme dans une cellule de prison) parce qu’il ne va pas de soi. Même quand ils sont à plusieurs et que des idées, mêmes vouées à l’échec, pourraient fuser pour tenter quelque chose, il nous est par trop imposé par les dialogues que rien n’est possible. Je ne sais pas pour toi mais je me suis dit : Pourquoi de très courtes séquences où l’on voit un ou plusieurs persos tenter quelque chose, même d’inutile, n’ont pas été introduites ? Cela aurait effacé en grande partie cette sensation, à moins qu’elle ne soit volontaire (impossible à dire sur cette seule et très courte saison). Même avec les meilleurs dialogues du monde et comédiens, il est difficile de transmettre l’idée que ce x-vers serait à ce point fini, confiné à seulement 3 dimensions. On est dans l’exact opposé d’un mime Marceau qui lui, par son langage corporel, parvient à rendre tout réel. 

        On sent aussi la touche d’e-penser avec cette interaction centrale qu’est l’échange entre Gaëtan et la fille (Claire il me semble) qui usent tous deux (surtout le premier) d’une méthode de type hypothético-déductive pour tenter d’élaborer un modèle explicatif cohérent à leur situation tandis que les autres cèdent davantage à leurs émotions. 

        Il y a d’autres questions, pleins en réalité... qui se posent. Quoi qu’il en soit c’est une saison 1 pour le coup très réussie ouvrant un champ des possibles quasi infini. Merci pour la découverte.


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        Belenos Belenos 20 juillet 2018 13:25

        @Qirotatif
        "Sauf que c’est exactement cette impression d’être dans une pièce à 3 côtés et donc ce sentiment de regarder une pièce de théâtre que j’ai eu... "

        Moi aussi mais j’ai trouvé que cela participait de l’intérêt de la chose, même à un niveau métaphysique. On se demande du coup encore plus pourquoi les personnages ne s’échappent pas de la scène par le "quatrième mur" absent, ce qui nous indique qu’ils sont intérieurement prisonniers en eux-mêmes et non seulement enfermés entre quatre murs physiques. 


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        Belenos Belenos 20 juillet 2018 13:27

        @Zatara
        "le jeu des acteurs est un peu trop plat à mon goût"

        Je ne trouve pas. C’est bien dosé pour produire cet effet et pas un autre. 


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        Belenos Belenos 20 juillet 2018 13:29

        @Qirotatif
        "A aucun moment on ne les voit tenter de simplement toucher le plafond, tenter d’écouter à travers les murs."

        Ce n’est manifestement pas un film "d’action" et c’est clairement volontaire. 


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        PumTchak PumTchak 20 juillet 2018 13:48

        @Zatara & Qirotatif

        .

        J’avoue que la limite technique de la scène à trois murs ne m’a pas vraiment freinée, c’est en lisant les commentaires dessus que je m’en rends vraiment compte. La faiblesse de moyens n’empêche pas le professionnalisme : c’est là qu’il faut démonter son inventivité. Disons que j’étais surtout surpris que Bruce, qui est un très bon explicateur, mais que je trouvais limité par son côté m’as-tu-vu, puisse sortir un tel scénario.

        .

        Puisqu’on a fait la comparaison avec Cube, l’environnement futuriste, ses espaces trop blancs, aveuglants, les géométries coupantes, fabriquent le sentiment d’hostilité que l’on subit avec ce film. Au contraire, dans Arel, les murs en papier peint sont neutres (classique, voire vieillot, en tout cas pas de suggestion futuriste). L’espace, s’il nous impose évidemment l’enfermement, ne nous impose pas de sentiment d’hostilité. Par contre, c’est une pièce d’appartement, faite pour être meublée et avoir une fonction (chambre, séjour…) : c’est cette absence qu’on subit, elle nous mange. C’est fait pour, mais il n’y a pas. Pire qu’une cellule de prison, même borgne, avec un lit, un tabouret, une table : c’est un espace qui a au moins une fonction. Cela correspond à la sourde angoisse des personnages, s’ils sont réels ou pas et correspond métaphoriquement à notre société qui fabrique de l’absence : de la no life, du consumériste qui alimente sans nourrir.

        .

        Et sur les personnages « fades », c’est peut-être un peu outré, mais c’est quand même l’air du temps. Ce n’est plus l’époque de Themroc, avec des populations encore un peu paysannes, aux caractères entiers, jetés dans les villes où il faut tout mettre dans des normes. Aujourd’hui c’est différent. On devient interchangeables (savoir changer de boulot, de lieux, de conjoint, de mode de vie…). Dans la série, personne n’a relevé qu’ils portent le même vêtement, unisexe et monochrome. Par contre, le vêtement de Franck devenu rouge : c’est remarqué. On a appris aussi à ne pas faire de vague, à intérioriser le contrôle social. Ce qui a permis dans Arel d’arrêter tout de suite la scène de ménage avec l’apparition de Bruno.

        .

        Ce n’est pas simplement la lutte contre l’arbitraire, ou une puissance manipulatrice, c’est aussi une lutte contre sa propre dévitalisation, sa perte de fonction, de position, de sens dans la société. La série le suggère explicitement avec la lumière qui s’affaiblit au rouge, puis coupe, pour prendre le temps de recharger. C’est aussi latent jusqu’à la dernière vidéo : s’ils sont des réels ou des programmes répliqués.

        .

        P.S. : Zatara, ayé, je ferai attention à ne plus mettre le bazar dans les fils d’échanges.


      • vote
        Belenos Belenos 20 juillet 2018 13:54

        @PumTchak
        "J’avoue que la limite technique de la scène à trois murs ne m’a pas vraiment freinée"

        Vous êtes une femme ?


      • vote
        Belenos Belenos 20 juillet 2018 13:56

        @Zatara
        "Ça manque de disparité, de rugosité." 

        S’il y en avait plus, ça partirait dans un autre registre très différent. 


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        PumTchak PumTchak 20 juillet 2018 13:58

        @Belenos

        Arnaud Gauthier-Fawas, vous avez déjà oublié ?

        On est libre maintenant, c’est chouette !

        Bon, je vais essayer ça aussi, mais les progrès vont être plus lents.


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        PumTchak PumTchak 20 juillet 2018 14:11

        @Zatara

        Plus de 75% de la population française est urbaine. Sans compter que l’effet de mimétisme de ce mode devient dominant dans les campagnes qui sont elles mêmes de moins en moins agricoles dans les populations.

        C’est un vieux sentiment chez moi : de toutes les révolutions anthropologiques que nous avons subi les cents dernières années, l’urbanisation de la population est la plus importante. C’est la fin de l’homo faber et je pense qu’on n’a pas encore compris tout ce que cela peut vouloir dire. 


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        Qirotatif Qirotatif 20 juillet 2018 15:17

        @Zatara
        Mais c’est la réalité de la société de 2018 que ces personnages standardisés. Il est parfois difficile de faire la différence entre un jeune de 15 et un autre de 35 ans, dans l’apparence j’entends. Il n’y a plus de tribus comme dans les années 70 à 90, puisque chacun est sa propre tribu, chacun peut choisir son genre. Il n’y a donc plus d’adultes ou d’enfants, de maîtres ou d’élèves, juste des individus. Ce qui aurait été incongru c’est qu’il y ait des persos marqués. Pour les 10-55 ans, nous n’avons plus qu’une seule génération allant donc de la pré-puberté à la post-ménopause (et encore... mettre des bornes ainsi c’est quasiment du racisme... bon je garde quand même mais que je ne recommence plus, hein !). Non le clivage désormais c’est entre les connectés 2.0 et les autres, les ringards (généralement cis-genrés et donc oppresseurs nés). 


      • vote
        Qirotatif Qirotatif 20 juillet 2018 15:23

        @PumTchak
        "C’est la fin de l’homo faber et je pense qu’on n’a pas encore compris tout ce que cela peut vouloir dire."

        L’éternel retour du concret nous rappellera bien assez vite à la réalité du terrain... Il y aura des dégâts, surtout chez ceux qui ne touchent plus jamais le sol avec leurs pieds mais voyons les choses positivement : les futilités sont comme la croissance, finis.


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        nephis 20 juillet 2018 15:28

        @Qirotatif

        Non le clivage désormais c’est entre les connectés 2.0 et les autres, les ringards (généralement cis-genrés et donc oppresseurs nés). 

        … cis-genrés blancs. Si tu es mâle cis-genré noir ou arabe, ça passe sans sourciller auprès des demi-putes que sont la plupart des « françaises ».

        Proverbe arabo-musulman : « Bats régulièrement ta femme, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait ! » smiley


      • vote
        PumTchak PumTchak 20 juillet 2018 16:12

        @Zatara

        Ok, vous revenez sur l’histoire de la web série. On peut supposer que Bruce a été au plus facile pour faire son film et qu’il ait recruté dans sa CSP (voir les métiers des uns et autres) et grosso modo dans sa tranche d’âge (le secteur informatique restant djeunz et branchouille). Auquel cas, il se serait épargné, je pense, la séquence des questions-réponses sur les ages, métiers, lieux de résidences.

        Donc s’il y a une raison dans l’histoire à cela, je ne sais pas trop. Si on part de ce qui a été révélé dans le dernier épisode, ce sont des cobayes (hormis la psychologue Elsa, une réelle et Alex un bionic). Ce sont même des cobayes eux-mêmes plus ou moins volontaires (en tout cas pour la jeune Daphne et Gaëtan qui doit avoir des réminiscences pour piger si vite avant tout le monde). 

        C’est une grosse expérience, qui doit-être onéreuse, à laquelle eux-mêmes ont dû plus ou moins participer à la préparation, donc des CSP+. Pour l’âge, peut-être qu’il est mieux, pour commencer, de passer à la "photocopieuse" des individus avec des gènes et des cellules en pleine forme, plutôt que de tenter avec des séniors qui commencent l’arthrose et font des remontées gastriques. Pas trop jeunes non plus, afin qu’ils aient aussi un minimum de stabilité psychologique et émotionnelle pour encaisser le choc. Donc 30/35 ans, c’est pas mal. Exception faite avec Daphne, petite surdouée et si elle biologiste, peut être aussi qu’elle faisait partie des plus impliquées dans le projet, mais on voit qu’émotionnellement, elle a un peu plus de mal que autres.

        Ca vaut ce que ça vaut. 


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        PumTchak PumTchak 20 juillet 2018 17:10

        @Zatara

        Oui, merci. Je ne saisissais pas bien et je n’arrivais pas à trouver les questions à poser pour éclaircir...

        Là dessus, il s’est fait peut-être un peu piéger par ses contraintes (format courts, type youtube et pas trop d’épisodes, because les finances que à demande et la patience de ses fans que ça sollicite).

        Ce qui fait alors que (en caricaturant méchamment), son projet se réduit à un sketch a fait jouer entre des personnages pour faire avancer l’histoire générale. Cela qui le met en entre-deux, entre l’intrigue sur laquelle captiver le spectateur et l’histoire des personnages en fonction des interactions qui se nouent entre eux et s’articulent les uns les autres.

        Du coup, oui, je ne sais pas si cette "fadeur" vient du traitement trop rapide des personnages ou d’une homogénéisation induite par la société sur les comportements. 


      • vote
        Belenos Belenos 20 juillet 2018 22:23

        @Zatara
        "et ça aurait le mérite d’être plus réaliste."

        Il me semble que ça cherche à être stylé légèrement décalé par rapport au réel (genre Luchini ou Rhomer), et non à être réaliste. 


      • vote
        Belenos Belenos 20 juillet 2018 22:27

        @Zatara
        en l’ayant re-regardé, et comme tu l’as souligné, c’est vrai que ça manque de "mouvement de plan"

        Ouais et puis en le regardant la douzième fois, on voit que dans le coin supérieur gauche, il y a un grain de poussière qui est passé rapidement devant la caméra, à 7 minutes 23 secondes. Ca gâche vraiment tout.  smiley  smiley


      • vote
        Belenos Belenos 20 juillet 2018 22:30

        @Zatara
        "Plus que la dichotomie Urbain/Rural, c’est l’implication de l’uniformisation comportementale dans les grandes villes que je voulais souligner..."

        Ne tournons pas autour du pot : sont-ce des gauchistes ou des droitards ?   smiley


      • vote
        Belenos Belenos 21 juillet 2018 00:18

        @Zatara
        "Connais pas Rhomer... "

        https://www.youtube.com/watch?v=YP5sAihmDgU


      • vote
        Belenos Belenos 21 juillet 2018 22:55

        @Zatara
        Le cinéaste Rhomer et l’acteur Luchini ont été parmi les premiers en France à proposer une nouvelle convention d’interprétation au cinéma qui consiste à "faire semblant de jouer faux" (comme dans l’extrait que je vous ai donné) mais d’une manière très précise et avec une pointe d’humour pour introduire un décalage stylistique par rapport à la vie courante. C’est donc un jeu "irréaliste", mais qui fonctionne très bien... à condition toutefois de ne pas le comparer constamment à un jeu réaliste.   smiley



      • vote
        Belenos Belenos 21 juillet 2018 23:40

        @Zatara
        "Et je n’ai jamais dit que les acteurs joués mal ou faux, j’ai dit que les personnages manquaient de caractère... "

        Vous avez aussi écrit "et ça aurait le mérite d’être plus réaliste." et ce n’est que par rapport à ce souci de réalisme que j’ai, moi, parlé d’un "joué faux" volontaire, uniquement pour dire que le réalisme n’est pas forcément recherché en cinéma. Et à propos du Perceval de Rhomer, on peut aussi trouver que les personnages manquent de caractère, par rapport aux films d’aventure médiévaux populaires, mais c’est volontaire. 


      • vote
        Belenos Belenos 21 juillet 2018 23:41

        @Zatara
        "C’est une façon de le percevoir..."

        C’est une étrange façon de percevoir Perceval.  smiley


      • vote
        Belenos Belenos 22 juillet 2018 02:31

        @Zatara
        En tout cas, avec moi, le système fonctionne tel qu’il est et il ne pourrait pas mieux fonctionner (il pourrait seulement être un autre système de convention).  smiley


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        Belenos Belenos 20 juillet 2018 13:42

        C’est bien parti et c’est original dans la forme mais les séries bien parties comme celle-ci peuvent souvent s’enliser pour la simple raison que le scénario introduit une énigme qu’il sera incapable de résoudre. Je me souvent de la déception du public à l’issue d’une bien plus grande production : Lost. Quand un scénario pose une question difficile, il doit pouvoir y répondre. Et si le scénario est écrit au fur et à mesure, ce n’est pas gagné ! Car il est plus facile de faire monter le mystère et de proposer des fausses pistes que d’apporter à toute cette accumulation de suspens une véritable résolution satisfaisante.  



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