Didier Super gère la crise du disque

Et en plus, Didier Super répond aux interviews :
Que s’est il passé depuis la sortie du premier album "Vaut mieux en rire que s’en foutre" ?
 Depuis la sortie de mon album ? Ben je suis rentré à pied joint dans le système des maisons de disques qui consiste à faire un maximum de concerts, pour promouvoir un disque. D’ailleurs, on appelle ça des concerts pour faire underground, mais on devrait appeler ça des show cases.
Comment vous sentez vous maintenant ?

 Fatigué, incompris et pas beaucoup plus riche...
Pourquoi ce nouvel album symphonique ?

 Ben, c’est simple, on m’a dit que musicalement, mon premier album était un peu léger. J’ai choisi un orchestre symphonique, car la musique classique, personne ne la comprend mais tout le monde la respecte alors...Et puis c’est une musique plutôt de vieux cons, en espérant que les élections de 2007 me portent chance tout comme Johnny...
Comment s’est déroulé l’enregistrement de cet album ? Comment vous êtes vous entouré pour réaliser cet album ?

 L’enregistrement s’est bien déroulé, y’avait des chips et du coca. Le mec avec qui j’ai fait ça, il s’appelle Pierre, du grand orchestre Nosfell. Je ne l’ai jamais revu...
Où voulez vous allez avec cet album ?

 Je veux que dans le crâne de n’importe quel plouc soit inscrit à jamais : "Didier Super, c’est du Wagner"...
Enfin, pourquoi une telle crainte d’Internet ?

 Qu’on soit bien d’accord, pour les 30cts que je touche par disque, si les gens téléchargent, je m’en fous, par contre, sur Internet on trouve des morceaux que j’ai pas encore enregistrés, et même des morceaux que j’ai pas écrit (la 4l à Jacky...) Et j’entends garder la surprise de cet enregistrement jusqu’à sa sortie. Ils ne m’auront pas, les salauds...

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