Ecrits gnostiques de Nag Hammadi
France Culture, Les Vivants et des Dieux, par Michel Cazenave, avec la participation de Jean-Pierre Mahé et Paul-Hubert Poirier. Respectivement, Membre de l'Institut, et professeur d'Histoire des religions à l'université Laval de Québec, co-directeurs de la publication de Écrits gnostiques : la Bibliothèque de Nag Hammadi dans la « Bibliothèque de la Pléiade », éd. Gallimard.
Nag Hammadi est une ville de la haute Égypte. À l'origine, dans l'Égypte hellénistique, elle portait le nom de Chenoboskion, ce qui signifie "le champ où l'on fait paître les oies".
En décembre 1945, des bergers découvrent fortuitement une jarre, enfouie dans le sol, contenant treize codex en langue copte datant du IVe siècle.
Ils proviennent probablement d'un monastère pacômien, peut-être même de celui de Chenoboskion (où Saint Pacôme commença sa vie érémitique) ou de celui de Pabau, située à 8 kilomètres du lieu de la découverte.
L'ensemble, représentant environ 1 200 pages (fragments ?) est aujourd'hui connu comme la « bibliothèque de Nag Hammadi ». Ces manuscrits anciens ont une grande importance pour la recherche biblique autour des textes du Nouveau Testament. Parmi eux l'exemplaire le plus complet que l'on connaisse de l'Évangile selon Thomas a eu également un grand retentissement.
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