Je suis devenu un sophiste et ... ça va

Les sophismes n'ont pas bonne presse. En somme, ce serait des raisonnements fallacieux, des fake reasonings comme il y a des fake news ... Par le passé, nous n'en avons pour ainsi dire d'idée qu'à travers Platon (c'est le cas de le dire, idée, les philosopheurs même débutants comprendront). Platon les présente comme une nébuleuse erratique sans bon sens, ni valeurs de vérités.
Malheureusement, presque toutes les recherches contemporaines démontrent l'existence d'une école sophistique dont je parlais déjà dans cet article AgoraVox.Fr. Si vous voulez, les sophistes, ce sont des philosophes qui ont compris que ça ne sert à rien de ne faire que dans les idées tout en s'autopersuadant qu'il existerait une vérité toute pure et nue.
C'est bien ainsi que la complexité commence, et que les raisonnements deviennent hyper-vrais, en tant qu'ils s'assument comme raisonnements orientés ou perspectifs. Inutile de prétendre parler "objectivement", puisque l'objectivisme est lui-même une façon de "se donner raison" depuis son poste (à voir midi à sa porte) ...
Un des seuls qui préfère Platon aux sophistes (Luc Ferry : 1, 2) ne préfère Platon qu'au prétexte d'une idée religieuse, comme quoi Platon croit en une âme abstraite voire éternelle, avec plus de conviction que les sophistes. C'est léger. Et, au crédit des sophistes, ça montre là "une vérité relative". L'école sophistique concourra d'ailleurs à l'avènement du scepticisme.
En moins bref :
En nourri :
En pesant :
En fameux et polémique :
Et toujours Michel Onfray en lien ...
Tags : Livres - Littérature Histoire Philosophie Culture Michel Onfray Luc Ferry
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