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Jean Gabin, gueule d’acteur

La vie de Jean Gabin (de son nom complet Jean Gabin Alexis Moncorgé) fut un roman aux mille facettes, ne serait-ce qu'à travers ses périples sentimentaux. C'était, et ça reste surtout, une figure incontournable du cinéma français, avant la seconde guerre mondiale et après...il connut une traversée du désert jusqu'au milieu des années 50 et l'immense succès de "Razzia sur la schnouf", mais c'est une autre oeuvre culte sur laquelle je souhaite braquer les projecteurs...

"La traversée de Paris"...comédie noire sur l'occupation, le marché noir...l'algarade qui oppose Grandgil (Gabin) et Martin (Bourvil) à deux aubergistes guère fréquentables...

Impossible d'oublier le focus sur une scène encore plus mémorable...l'inoubliable Jambier, le cochon, et un Grandgil qui monte en régime en mode crescendo face à un Louis de Funès à l'aube de la carrière que l'on connait...la mise en scène est simplement magistrale...

"Le pacha"...Gabin en guerre contre le "mitan", les dialogues d'Audiard, la musique de Gainsbourg...

"Le clan des siciliens"...flic ou truand, Jean Gabin avait toujours le même charisme, la même droiture qu'il conférait aux personnages qu'il incarnait...

Ici, "le vieux" comme l'appelle toujours affectueusement son ami Alain Delon, affronte ce dernier dans un final d'une oeuvre où l'on retrouve également Lino Ventura...et la musique d'Ennio Morricone.

Gabin, Delon, Ventura...le metteur en scène qui souhaite réaliser aujourd'hui un remake de ce film...je lui souhaite bien du courage pour le casting...

Tags : Cinéma Art Culture




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7 réactions à cet article    


  • 7 votes
    Norman Bates Norman Bates 29 août 2021 09:53

    Je viens de comprendre pourquoi ce module n’attire pas les foules...il y a manifestement une confusion phonétique entre Jean Gabin et Jean Robin, entre la "bête humaine" et le "bête humain"...

    L’imposant, le monumental Gabin n’a pourtant rien à voir avec le charisme éclairé au néant de la tête de noix de coco parlante...


    • 2 votes
      Hijack ... Hijack ... 29 août 2021 23:44

      @Norman Bates

      Ce topic m’avait échappé, je viens je le voir en suivant ton lien ...

      Comme tous ces grands acteurs ne sont plus avec nous, qui avons-nous pour les remplacer ?

      Pour Gabin, je propose : Lui, je sais les oreilles rouges et la petite barbe, ça choque ...

      Delon : je propose lui, certes charisme un tantinet moindre, mais même couleur de cheveux ...


    • 1 vote
      louis 29 août 2021 15:34

      Si on veut faire des remakes des films de Jean Gabin , pour l’acteur il faudra se tourner vers les acteurs Américains , parce que vu le résultat avec De Gaule c’est pas gagné avec des acteurs Français  smiley


      • 2 votes
        Hijack ... Hijack ... 30 août 2021 00:30

        Je me permets d’ajouter quelques autres Gabin du même cru :

        (même cru en qualité à tous les niveaux)

        -Mélodie en sous-sol


        -Deux hommes dans la ville.

        -Le Chat.


        Pas eu le temps de trouver des vidéos ... Je suppose que chacun connaît ces classiques du cinoche français, que j’ai vu tant de fois avec tjrs le même plaisir.


        • vote
          Cast O’Gear 31 août 2021 10:42

          Bon perso, j’ai jamais aimé les monstres sacrés (expression du cinéma français). Je suis désolé mais les beaufs (Gerard Depardieu) me navrent ....


          • vote
            Scalpa Scalpa 1er septembre 2021 23:41

            https://www.youtube.com/watch?v=V7S9xxBY0BM

            MC Jean Gab’1 - La Marseillaise

            • vote
              Norman Bates Norman Bates 7 septembre 2021 00:33

              Je ne vais pas en faire des tonnes, d’autant plus qu’un module de l’ami Micnet, remarquablement bien torché et dignement représentatif du personnage, paraîtra demain...

              Juste une pensée pour celui qui était, et restera, une certaine incarnation de la France...

              Il reste Delon (certains peuvent se hâter de lui présenter des excuses de l’avoir vilipendé pour sa fidélité en amitié) et Depardieu (idem, pour ses convictions parfois "marginales")



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