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La Première Croisade

La première croisade - L'appel de l'Orient | PERRIN | Peter Frankopan

La première expédition organisée par les Chrétiens pour délivrer les lieux saints de l’occupation musulmane est l’un des épisodes les plus connu de l’histoire du XIe siècle. Pourtant, Peter Frankopan nous offre un panorama largement renouvelé des raisons qui y ont mené et du déroulement des opérations. En choisissant simplement de placer son enquête dans la capitale impériale, carrefour de l’Orient et de l’Occident : Constantiople...

https://www.lisez.com/livre-de-poche/la-premiere-croisade/9782262094195

 

Tags : Livres - Littérature Histoire Religions




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3 réactions à cet article    


  • 2 votes
    sls0 sls0 18 mars 2021 09:51

    En décembre, les croisés prirent Ma’arrat An Noman, en Syrie. Selon la chronique d’Ibn al-Athir, les Francs, qui réussirent à pénétrer dans la place au moyen d’échelles, tuèrent pendant trois jours plus de 100 000 personnes et firent un grand nombre de prisonniers. Cette fois, les croisés eux-mêmes se livrèrent à des actes de cannibalisme, comme l’atteste un témoin anonyme franc, évoquant la journée du 11 : « Il ne restait pas un coin de la cité qui ne fut vide ; il y avait tant de cadavres qu’il était à peine possible de circuler dans les rues. Tous les soldats souffraient, ils étaient morts de faim. Ils sciaient les cadavres et faisaient cuire leur chair et leurs boyaux. » Raymond d’Aguilers ajoute que « ce spectacle jeta l’épouvante chez beaucoup de gens, tant de notre race que celle des étrangers ». Selon Raoul de Caen, « les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans des marmites ». Selon Albert d’Aix, « les nôtres ne répugnaient pas à manger non seulement des Turcs et les Sarrasins, mais aussi des chiens ». Selon d’autres encore, des enfants étaient embrochés et dévorés grillés.


    • vote
      Étirév 18 mars 2021 11:14

      Pourquoi Godefroy de Bouillon, lorsqu’il arriva à Jérusalem et s’en empara le 15 juillet 1099, ne déclara-t-il pas Jérusalem la capitale du monde chrétien, la ville sainte, la ville sacrée ?
      RÉPONSE


      • 1 vote
        claude Timmerman claude Timmerman 18 mars 2021 11:38

        Abu al-Hasan Ali ’izz al-Din dit Ibn al-Athir est un "turc" ! Sa vision de l’invasion franque de la Syrie est donc quelque peu partisane et comporte des exagérations pointées par tous les historiens sérieux. Par ailleurs, on oublie le fond politique de la motivation de la croisade : l’interdiction nouvelle faite aux chrétiens par les nouveaux envahisseurs turcs Seljoukides qui vont finir par conquérir Jérusalem, repousser puis supplanter la dynastie Fatimide. Ces "arabes"  après des débuts de cohabitation difficiles notamment marqués par le fanatisme du calif al-Hâkim - avaient fini par trouver un concensus avec les chrétiens redevenus libres de circuler en Terre Sainte et d’aller évidemment en pèlerinage à Jérusalem (à partir de 1020)..

        La première croisade se veut donc d’abord une réaction de protection des chrétiens présents et circulant en Terre Sainte contre l’invasion des Sljoukides. Malheureusement, le pape Urbain II, insuffisamment instruit du contexte, ou simplement mauvais stratège politique et mal informé, n’a pas su utiliser le contexte qui aurait permis une implantation chrétienne durable : voler au secours des Fatimides pour bouter les Seljoukides hors de la Syro-Palestine !

        En refusant cette alliance de fait quand des "arabes" musulmans modérés, Fatmides, étaient pourchassés par des "turcs" musulmans "extrémistes"  nous dirions aujourd’hui "islamistes"  les Croisés ont précipité une alliance au départ totalement improbable islamo-turque contre les chrétiens... Peut être la plus grande bévue politique de l’histoire de la chrétienté romaine comme me l’a dit un jour Benoist-Méchin ! Nombre de Fatimides ont pourtant essayé au départ de nouer des liens avec les Croisés.

        Il est vrai que l’erreur théologique du "schisme orthodoxe" (1054) conduisait à gérer un nouveau contexte chrétien : un "royaume latin de Jérusalem" peuplé non pas de catholiques romains, très majoritairement d’une chrétienté byzantine (nous dirons ensuite "orthodoxe") sans parler des Arméniens, des Coptes et plus au nord des Syriaques...



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