jean mouche

@michel-charles

Mais bien grillés alors !  

Sur l’historicité des amazones

 J’aurais tendance à penser que cette histoire d’amazone comme la survivance de récits préhistoriques remaniés à l’antiquité par les grecs.

Je m’explique, une tribu plus ou moins grande fût défaite à la guerre dans les temps anciens, l’ennemi décida de tuer tout les hommes captifs survivants et de ne pas emmener leurs femmes comme captive car trop turbulentes ( ou pour d’autres raisons : longueur du voyage, tabou religieux, laideur congénitale,...)

Ces dernières durent survivre sans hommes et se défendre seules pendant plusieurs décennies. Une première génération de femme devient combattante, puis quand une génération de jeunes hommes est en age de se battre, on garde quand même des femmes dans la troupe les générations suivantes car elles sont entrainées...

Le retentissement sur les peuples voisins sera considérable et amplifié, surtout si les "amazones" marquent les esprits par quelques faits d’armes. Si elles gagnent une bataille contre un chef adverse, ce dernier devra raconter des histoires extraordinaires pour justifier une humiliante défaite contre des femmes.
Il pourra évoquer leur équipement, leur rage au combat, ce genre de truc et en raconter des caisses alors que la vérité serait plutôt un truc du genre : "on campais sur leurs terres et la nuit quarante femmes nous ont criblé de flèches, ceux qui ont survécu sont parti en courant..."

Au fil des générations l’histoire s’amplifie et devient un mythe. Le peuple en question est toujours associé à cette histoire ainsi que la région géographique alors qu’il est revenu à un ratio hommes/femmes depuis longtemps.

Je pense que ce mythe est aussi largement truffé de phantasmes en tout genre d’ordre sexuel notamment. Il suffit de voir la pérennité du thème dans le cinéma péplum érotique italien entre autres...

@Tana

@gerfaut

C’est dû à la sècheresse mais aussi aux rendements par nature dérisoire du teff (nourriture traditionnelle). aux guerres du 20eme siècle, à la sécession de l’Erythrée qui leur coupe tout accès à la mer, pas d’hydrocarbures non plus, des voisins hostiles, un paysage accidenté.

Oseriez vous leur reprocher de ne pas abandonner leurs traditions culinaires ?

Si ils faisaient pousser des patates à la place il y aurait moins de famines.

Mais quand on est fier... Et il y a de quoi, rare sont les pays où l’on sent autant le poids d’une longue histoire et où des moeurs "antiques" dans le plus pur sens du terme continuent d’exister.

Habéshou torodno betam.

Merci les abyssins, belle leçon de virilité et de pureté "originelle", à côté de vous, serbes et russes sont des playmobils de contrefaçon (et je les aime aussi !).

@Jorion pas du venir

"mais z’avez pas constaté comme un bug dans la matrice matricielle originelle du foetus natif ? Les infos, que ce soit sur les merdias officiels ou alternatifs, ben y en a plus vraiment des masses.. On tourne en boucle depuis 2010, minimum."

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J’ai remarqué aussi. Il y a ce qu’ils appellent "’instantanéïté de l’info", qui les obligeraient à s’aligner sur les chaines d’info en continu, de mon cul sur la TSF.

. En gros ça veux dire : plutôt que de me casser le cul à travailler, me renseigner minutieusement pour connaître le sujet, enquêter auprès des sources les plus fiables par des réseaux d’informateurs et des sources inaccessibles pas la ruse, je vais parler des 5 mêmes infos en boucle sans aller au fond au moins je dirais pas de conneries et je pourrais rentrer ce soir à ma maison pour regarder des séries américaines avec ma copine.

Sans compter que pour faire de l’investigation faut être calé ! Putain quand j’étais minot ils passaient la série "loïs et clarck" heu avec un mec en slip rouge... Et bien à l’époque ils essayaient de renvoyer une image positive du journaliste d’investigation qui va chercher le scoop au péril de son slip en tungstène chromé. Je vais avoir le prix pulitzer qu’ils disaient...

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Aujourd’hui makkache, c’est fini l’investigation, trop compliqué pour la nouvelle génération de journalistes ( tous pistonnées) ainsi que pour ceux qui les écoutent (les cons comme toi et moi, car si ils n’étaient pas cons ils liraient des livres au lieu de les écouter).

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"On ne parle plus beaucoup de choses nouvelles, sauf qu’une chose a changé, la multiplication des trolls et autres sites parodiques, qui font que la confusion sur des sujets qui devraient être sérieux et préoccupants s’est considérablement élargie"

Toi, t’as pas touché ton chèque 

Plus sérieusement, je crois que les gens vont troller (moi itou) comme ils s’arrachent des croûtes quand ils ont une plaie... Ils savent que c’est pas bien, mais c’est plus fort qu’eux. Mon gosse, mon chat, mes abeilles et moi même on fait constamment ce genre de truc, c’est universel.

Quand quelque chose a un petit défaut, la nature pousse les êtres à l’abimer petit bout par petit bout, jusqu’à sa totale disparition à moyen long terme.

Merci pour ce post.