Le rapport Dauriac en Février 2000, estimait en effet, à 100 000, le nombre d’étudiants vivant potentiellement en dessous du seuil de pauvreté. IL se basait sur le nombre de boursiers du 5ème échelon que les critères d’attribution réservait quasiment à des familles dont le revenu était inférieur au SMIC, ce qui limite la portée de l’aide théorique qu’elles apportent à leurs enfants. Il appelait à une remise à plat du système qui n’était pertinent ni pour les plus défavorisés, ni pour les classes moyennes.
Contesté par ses seuls commanditaires, à l’époque Mr Claude Allègre, et l’UNI ( syndicat étudiant) le contre rapport de l’organisme que vous qualifiez de plus sérieux (sans doute parce que totalement dépendant du même Ministère) avait conclu que 40 000 vivaient en dessous du seuil de pauvreté, mais qu’en plus "70 000 étaient en situation de grande précarité susceptible de porter préjudice à la poursuite de leurs études..." , ce qui fait un total de 110 000 !
Votre contestation repose sans doute sur l’idée que la situation s’est depuis améliorée...celle de Ségolène Royal part peut être du postulat contraire.
Reste que notre pays aime bien ne voir dans la population étudiante qu’un monde de privilégiés ce qui est lon d’être la réalité.