"Richard Labévière vient d’être licencié, au motif qu’il n’aurait pas demandé la permission de sa direction pour faire une interview de Bachar el-Assad". Apparemment c’est le fait d’avoir diffusé sans autorisation cette interview qui lui est reproché, non le fait de l’avoir faite, ce qui est très différent. Un journaliste ne peut en effet disposer d’une antenne, qui plus est publique, comme bon lui semble.
"Avoir une lecture pro-palestinienne ou pro-arabe ne serait aujourd’hui plus permis". Le journalisme, qui plus est d’un média public, n’a pas à prendre parti pour ou contre qui ou quoi que ce soit.
C’est davantage de peopolisation, de manque de sérieux, d’enquêtes objectives et approfondies, que souffre la presse française, que d’orwellisation.