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ffi

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  • Premier article le 16/05/2015
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Derniers commentaires




  • vote
    ffi 8 avril 12:23

    Quelques infos intéressantes. Cependant, il récite encore trop sa leçon classique d’économie, avec un long passage introductif sur les thèses d’Adams Smith (du XVIIIe siècle !)... Ces thèses qui me semblent le point de départ (et de justification) de toutes les dérives ultérieures en la matière...

    La conception de la monnaie qu’il nous présente se perd donc dans les nuées obscurcies du profond brouillard idéologique de l’impérialisme Britannique.

    Il rate le principal. La monnaie a bien une contrepartie dans le réel. Ce n’est pas si compliqué. En tant que moyen d’échange de biens dans la société, la monnaie a deux faces : 

    • Une face sociale, qui qualifie les services rendus à la société par l’individu : en récompense des efforts fourni pour autrui, l’individu se voit rétribué, notamment en fonction de la qualité de l’effort fourni : Il faut fournir un Bien à la société pour être rétribué (ex : un vol, un crime ou un recel ne sont pas des efforts légitimes, donc leurs gains ne sont pas valides)

      . De ce point de vue, la monnaie est directement lié au droit. C’est un droit d’avoir, crucial, car il nous permet finalement d’exister. Par exemple, notre société actuelle lie en partie la monnaie au simple fait d’avoir la dignité d’homme. Les droits sociaux viennent comme des allocations de sommes monétaires. Au moyen-âge, acquérir la dignité de noblesse venait toujours avec des rentes assurées sur le domaine donné en apanage. L’étalon de la mesure de la qualité des Biens produits dépend éminemment de la culture de la société.

    • Une face physique, qui quantifie l’importance de l’effort fourni pour produire le Bien concerné par l’échange. Il est normal qu’un Bien qui exige beaucoup de travail soit plus cher qu’un autre. Le travail, en sciences physiques, ça se compte en Joule, qui est l’unité d’énergie. En physique, le travail est une quantité d’énergie qui est directement utilisable, contrairement à la chaleur qui est une unité d’énergie qui se disperse. Pour transformer la chaleur en travail, il faut nécessairement un moteur. Le travail est donc l’effort utile à la société, et la monnaie, d’un point de vue physique, se doit donc d’avoir pour unité physique étalon le JOULE. Les États-unis ne s’y sont pas trompés, en imposant toute transaction d’échange de pétrole en dollars.

      Et c’est ce qui assure leur domination sur le travail de tous les peuples du monde. Une preuve de cette pertinence du lien qui lie la monnaie à l’énergie est qu’on constate systématiquement une corrélation entre variation du PIB et variation de la consommation d’énergie.

    La monnaie actuelle est déconnectée de la réalité, sa valeur ne reposant sur aucune mesure fiable (le paiement du pétrole en dollars n’étant qu’une manière de domination). Par conséquent, le niveau des monnaies fluctuent au gré des spéculations. Il est ahurissant de promouvoir le libre-échange entre des zones économiques dont les niveaux de salaires n’ont rien à voir. Quant à l’aspect justice sociale de la monnaie, il est également en voie de disparition, puisque la liberté d’échange des capitaux permet d’échapper, grâce à diverses lessiveuses d’argent sale via les paradis fiscaux, comme à l’anonymat du contrôle des capitaux, à toute possibilité de régulation de la qualité des droits acquis sous forme de signes monétaires. La monnaie actuelle est frelatée. Elle ne correspond à rien de pertinent, ni socialement, ni physiquement. Elle permet tant d’accumuler des faux droits que de compter des richesses illusoires.

    La monnaie est un aspect crucial de nos sociétés. C’est bien dommage que la réflexion dans les cercles de la recherche en France soit tellement rudimentaire et convenue. David Cayla récite bien sa leçon des doctrines académiques, mais ça ne suffit pas.



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    ffi 17 janvier 2022 06:55

    @méditocrate Elles ne sont responsables que de leur Bilan comptable. C’est le principe du libéralisme économique.

    Chacun cherche son pognon, et << POUF >>, par miracle, la société devient prospère et tout le monde il est gentil.

    Hmmm. La société tient par le juste. L’argent est un droit d’avoir. Mais ce droit doit être juste. Juste, d’un point de vue physique, où l’argent doit représenter une énergie. Juste d’un point de vue social, où l’argent doit représenter la contrepartie de ce que l’on a donné à la société.

    Cette justice sociale de l’argent ne peut s’apprecier qu’au sein d’une juridiction particulière, ce qui justifie le protectionnisme.

    C’est une question de solidarité nationale : Autant que possible, les biens consommés en France doivent être produits en France.



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    ffi 20 décembre 2021 23:52

    Mettre un bulletin dans l’urne pour voter pour le candidat de son parti préféré, c’est comme mettre un billet dans la caisse pour acheter le produit de sa marque fétiche.

    Bienvenue au supermarché électoral, avec sa profusion de gadgets issus du libre-échange démocratique.



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    ffi 20 décembre 2021 23:40

    La politique du Franc fort ayant surévalué le Franc, la réunification Allemande ayant dévalué le Mark, les taux de change de l’entrée dans l’Euro n’étaient pas corrects.

    L’établissement des taux de change n’est pas une science exacte. C’est ce qui fait que le libre-échange est une utopie : une dévaluation diminue tous les prix à l’export ; une surévaluation les renchérit tous... Effectivement, quand certains parlent de salaires trop élevés... Mieux vaut dévaluer la monnaie que de diminuer tous les salaires !

    Les solutions ? monnaie nationale et protectionnisme. Le volontarisme de jean ne suffira pas quand il y a en face des multinationales du commerce qui organisent la logistique de milliers de containers en provenance de Chine.

    Quant à l’Allemagne ? Elle ne digère toujours pas la perte de l’Alsace et de la Lorraine, donc elle n’est pas prête de s’appitoyer sur la situation française. Au contraire, elle s’en réjouit.



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    ffi 27 novembre 2021 11:01

    Il est si habituel que des adeptes, placés sous sujétion idéologique, se taisent face aux dérive de leur gourou.

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