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ChatquiChouine

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  • Premier article le 08/10/2010
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  • 1 vote
    ChatquiChouine ChatquiChouine 3 septembre 2011 00:11

    Ah, mais c’est très bien de parler de De Gaulle, et effectivement, son budget était équilibré, malgré les transformations majeures qui lui sont imputables, l’indépendance militaire de la France, le programme atomique, la sécurité sociale (c’était en 44 mais bon) et ce malgré le retour précipité de plus d’un millions de pieds noirs qu’il a fallu loger et pour lesquels il n’y avait pas, à cette époque, de problème d’embauche.

     Mais on en revient au point que j’évoquais, si le budget était équilibré avec un excellent taux de croissance, c’est aussi, en partie, parce qu’il n’y avait aucun interêts à reverser à des banques privées, vu que l’état ne leur empruntait rien.
     

    Et puisque vous m’évoquez De Gaulle, je vous rappelle au passage que, s’il s’est avéré un stratège exceptionnel sur ce coup là (échange des $ contre de l’or sous les conseils avisés de J. Rueff), cela ne l’a pas empêché, suite aux accords de Grenelles en 68 qui avaient revalorisés considérablement les salaires de l’époque, de dévaluer le Franc de 12.5% l’année suivante...et sans traumatisme pour l’économie, bien au contraire.

    Je n’ai jamais dit que l’état pouvait dépenser plus que ce qu’il ne gagne TOUS LES ANS, j’ai dit que cela pouvait être nécessaire, parfois, pour des investissements en infrastructures importants ou en période de crise, c’est tout.
    Le fait est que la charge de la dette d’un coté, l’impossibilité de faire une quelconque politique monétaire de l’autre, et tout accompagné d’une mise en concurrence frontale avec des pays emergents dispensés de toute politique sociale vous fait raisonner en terme de diminution des dépenses, alors que je parle d’abaissement des recettes.
     

     La Suède, quoique vous en disiez, a davantage de cotisations sociales que nous, mais elle a su préserver et même accroitre ses recettes par l’adoption d’une politique monétaire intelligente dont elle a gardé la maitrise.



  • 1 vote
    ChatquiChouine ChatquiChouine 2 septembre 2011 23:28

    "Si aucune banque ne correspond au besoin d’une personne, il est de sa responsabilité de la créée."

    Ah !, et je suppose qu’il faudra que je fasse un emprunt pour entreprendre une si noble démarche...quelque chose me dit que les banques auxquelles je m’adresserais ne seront pas vraiment convaincues...ni enthousiastes.(salut, je viens vous demander un prêt pour créer une banque...qui ne soit pas comme la vôtre..arf !)



  • 3 votes
    ChatquiChouine ChatquiChouine 2 septembre 2011 22:39

    L’excuse de l’excès de création monétaire, génératrice d’inflation, ne tient pas.
    Entre 1962 et 1972, l’inflation moyenne en France fût de 4.8%, entre 1973 et 1982...9.1%..merci les vertus de la loi de 73..

    Ensuite, user de cet argument pour donner un blanc seing aux établissements privés concernant la création monétaire est un comble, comme si ces derniers étaient des parangons de sagesse et qu’ils sauraient agir avec modération sur les taux d’intérêts pour calmer les ardeurs dépensières des états, bien sûr, bien sûr, la Grèce avec des taux à 50% a 2 ans appréciera la "progressivité" des taux.
     

    De plus, si la si "redoutée" inflation venait sanctionner une politique excessivement dépensière d’un gouvernement, la réponse doit venir du peuple, via les élections, et en aucune manière d’une soi-disant autorité supra nationale incarnée par un cartel bancaire.
     On peut ensuite imaginer que la création monétaire faite par la banque de France soit assujettie à des règles précises, qui doivent exclure notamment les frais de fonctionnements, ou le renflouement d’exercices déficitaires de telle ou telle administration.
     

    Il est ensuite amusant de voir comment cette situation est présentée comme une "évidence" économique alors que l’immense majorité des pays continuent à se financer via leur banque nationale, et s’en portent très bien d’ailleurs, la Suisse, la Suède, la Norvège,Singapour, Chine...et beaucoup moins bien pour l’Angleterre qui, réalisant 25% de son PIB avec la City, n’a pas hésité à faire de la création monétaire publique pour renflouer des établissements bancaires privés...c’est un comble..
     

    Ensuite, un bilan n’est ni positif, ni négatif, il est équilibré. vous pouvez avoir des dettes au passif, et/ou de la trésorerie à l’actif.
    Un particulier qui rembourse son emprunt immobilier doit logiquement voir son endettement diminuer, mais ce n’est pas systématique, loin s’en faut car si ses recettes diminuent, comme cela à été le cas en 2008 avec des plans de licenciement massifs et un brutal ralentissement de l’économie, il sera peut-être obligé d’emprunter temporairement pour boucler ses fins de mois, en attendant des jours meilleurs, mais cette situation peut devenir éminemment dangereuse et amener au surendettement.
     

    Le fait est que l’état n’est pas un particulier, et si j’ai utilisé cette comparaison, ce n’était que pour dénoncer la sentence : "on ne peut pas dépenser plus que ce que l’on gagne".
     

     Si dans une situation difficile, l’état pouvait faire de la création monétaire, et/ou dévaluer sa monnaie temporairement pour redonner de la compétitivité à son économie, cela le préserverait de payer des intérêts qui ne font qu’aggraver sa situation et lui donnerais les leviers nécessaires à prévenir ce surendettement, comme cela se produit en ce moment en Grèce, et bientôt en Espagne.
    Cela étant, ne vous méprenez pas, je n’ai jamais dit que la gestion de ces dernières décennies avait été brillante, loin de là, mais croire que cela constitue le principal problème aujourd’hui est totalement faux.
     

     Pour preuve, un pays comme la Suède qui est le pays d’Europe ou les prélèvement obligatoires sont les plus élevés d’Europe (52%) et ou la croissance est de 85% supèrieure à celle de la France depuis 8 ans a un endettement de 40% du PIB.
    Son secret, ce pays n’est pas dans la zone Euro et a le contrôle de sa monnaie.



  • 5 votes
    ChatquiChouine ChatquiChouine 2 septembre 2011 20:44

    Thorms
    "Le débat doit se porter sur la manière dont se crée la monnaie, qui engendre mécaniquement la dette de l’état"
    Faux. Sa fait 30 que l’État français n’a pas voté un budget en équilibre. Même avec la loi de 1973, si l’État n’avait pas dépensé plus qu’il a, on ne serait pas en déficit chronique.
     
     

    Désolé, votre argumentaire est spécieux.
     

     Je ne me ferais pas l’avocat des gouvernements précédents ni de leur gestion, mais dire que, sans la loi de 73, nous en serions au même point est une ineptie.
     

    D’abord, prétendre qu’un gouvernement ne doit pas dépenser plus que ce qu’il ne gagne relève de la gestion du porte monnaie de grand mère, ou du paralogisme.
     Vous même, si vous appliquiez ce raisonnement à votre propre budget, vous vous interdiriez d’acheter une maison pour ne plus payer de loyer, ou une voiture vous donnant accès à un travail hors de portée des transports en commun.
     

     C’est la nature de l’endettement qui importe, et pas l’endettement lui même.
     

    Lorsque dans les années 70 et 80 ont été fait des investissements massifs dans les centrales nucléaires, dans les autoroutes, dans les réseaux télécoms, le TGV, ces endettements n’avaient rien de malsains, mais ils ont du être fait auprès de banques privées, à un taux d’usure prohibitif compte tenu de l’inflation de l’époque, alors qu’ils auraient pu être effectués auprès de la banque centrale à taux quasi nul avant la loi de 73 (et quand bien même ce taux eût été celui de l’inflation, cet argent serait revenu à l’état, et donc aux citoyens).
     

     Ainsi donc, les provisions de remboursement de l’état sur l’exercice budgétaire suivant se voyaient gonflés d’intérêts sans cesse croissants pour représenter aujourd’hui 50 milliard d’€ par an.
     

    D’autre que moi ont fait ce calcul, lequel indique que sans ces intérêts cumulés payés depuis 73, notre endettement actuel serait de ...9% du PIB.
     

    Ne croyez vous pas que, si nous étions à un tel niveau d’endettement, vos certitudes libertariennes seraient quelques peu...ébranlées.



  • 12 votes
    ChatquiChouine ChatquiChouine 31 août 2011 20:35

    extrait :

    "je suis pour les langues régionales, je suis pour le bilinguisme, et pour permettre cela, il faut modifier l’article 2 de la constitution".

    Petit rappel sur l’article 2 de la constitution :

    Article 2 

    La langue de la République est le français.

    L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.

    L’hymne national est la « Marseillaise ».

    La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

    Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.


    Elle veut modifier quoi au juste, Eva Joly, la première ligne ?

    - La langue de la République est le Français, le Breton, l’Occitan, le Basque, le Corse, le Ch’ti, le Catalan, le Créole, le kanak...

    d’accord, je vois...mais il faut alors modifier la deuxième ligne aussi

    - Le drapeau national est le drapeau tricolore, le drapeau breton, le drapeau basque, le drapeau occitan, le drapeau catalan, le drapeau kanak, etc..

    Du coup, on comprendra aisément alors que la marseillaise n’a plus rien à faire dans cet article 2, puisqu’en aucun cas cet hymne ne se veut porteur des valeurs régionales, on laissera donc à l’initiative des régions le choix des partitions musicales qui leur convient, lesquelles seront reportées dans la constitution.
     Concernant la devise républicaine "Liberté, Egalité, Fraternité", il faut bien admettre que celle ci, par définition, ne permet pas l’émancipation des régions dans la mesure ou "l’égalité" qu’elle revendique tend à redistribuer les richesses des unes vers les besoins des autres...pas bon ça, pas très Européen, car l’Europe a un principe fondamental, distribuer la misère et privatiser la richesse (directement extrapolée de la devise bancaire, collectiviser les pertes, privatiser les bénéfices).

    Par conséquent, il serait préférable d’opter pour une devise plus adéquat, plus moderne mais bien identifiable malgré tout, par exemple : "Une région pour tous, tous pour une région" c’est bon ça, cela favorise l’émulation, l’investissement personnel dans la reconnaissance de son identité...bien sûr, bien sûr.

    Il va de soit que la dernière mention, en toute logique, deviendrait alors :

    "Son principe est : gouvernement des régions, par des régionaux et pour des régionaux"

    Pauvre Eva Joly, toi qui avait qualifiée "d’arrogance" le vote négatif des Irlandais au traité de Lisbonne, tu te dévoiles chaque jour d’avantage comme un vrai agent du système.



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