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droledeje

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"C’est un homme libre, personne ne le sert"

Tableau de bord

  • Premier article le 14/07/2012
  • Modérateur depuis le 21/07/2012
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    droledeje droledeje 29 août 2012 09:36

    Les immigrés sans papiers travaillent pour un salaire moins chers qu’un immigrés régularisés puisqu’étant sans papier il n’a aucun droit. De plus comme il est immigré il vient occuper un emploi qu’un immigré régularisé ou un français dit de souche aurait pu occuper du coup il fait augmenter le chômage. La façon dont il est calculé importe peu.
    -
    Si ils sont régularisés ils se feront viré puisque le patronat ne pourra plus les sous payés. D’autres immigrés illégales prendront leurs places alors que les régularisés iront renforcer l’armée de réserve du capital et donc, par la simple existence de cette "armée", pèseront à la baisse sur les salaires.

    Vous vous contredisez dans ces deux affirmations.
    Votre argumentation consiste à dire que les "emplois" occupés par des sans papiers ne peuvent être occupé que par des sans papiers car le patronat refusera de payer plein tarif. SI l’on vous suit, expulser les sans papiers ne fait qu’en amener d’autre, puisque de toutes façons, le patronat refuse de payer le taux plein pour ce genre d’emploi. Donc face à cette situation, on peut soit combattre les sans papiers, soit le patronat. Mon choix est très vite fait...

    "Évidemment que dans l’absolu ce sont des prolétaires comme nous et qu’une lutte des classes mondiale serait beau mais c’est utopique et pratiquement irréalisable."

    Je ne suis pas dans la ligne Trotskyste d’une révolution mondiale. Je ne suis d’ailleurs pas dans une ligne d’une révolution magique qui déclencherait du jour au lendemain le changement universel et qui nous ferait atterrir dans le jardin d’Eden. Je pense au contraire que la "révolution" aujourd’hui est quelque chose qui doit se construire sur le temps long, dans la durée, patiemment. Afin d’être solide. Tous le travail militant que l’on peut faire avec les sans papiers entre dans cette logique de temps long. Car nous nous apprenons mutuellement à lutter contre le capitalisme, nous nouons des liens qui nous permettrons d’être plus fort lors de lutte de plus grande envergure. Là où la société industrielle divise l’humain, l’atomise, pour qu’il soit tout seul chez lui devant sa télé (ce qui est selon moi, et selon Hannah Arendt la condition nécessaire à l’avènement d’une société totalitaire), il nous faut recréer ici et maintenant du lien. Et plus important le lien qui nait dans la lutte ! S’allier avec les sans papiers, ce n’est pas une sorte de vœux internationaliste (et je ne cache pas que je suis internationaliste, mais selon moi cela implique d’autres choses que l’affaire des sans papiers), car ces personnes sont présents sur le sol national. Je ne parle pas de faire la révolution avec des gens à l’autre bout de la planète ! Ils vivent à deux pas de chez moi.

    Sur la quantité de travail limité, vous avez un instinct juste. En théorie ce n’est pas le cas, en pratique ça l’est. Mais pour cela, on peut renverser le marché du travail, comme le propose les propositions de Friot par exemple. Et même sans ça. "Il suffit" (car cela nécessite la révolution tout de même...) de dire que le travail ne soit plus une marchandise pour qu’il n’y ait plus une quantité limité de travail.

    Sans vouloir paraitre pédant, j’aimerais citer un court extrait d’un livre extraordinaire de Jaime Semprun, " L’abime se repeuple" :
    "On trouve à la fin d’un poème de Constantin Cavafy, - en attendant les barbares -, deux vers qui sont en la circonstance très évocateurs : "Mais alors, qu’allons nous devenir sans barbares, ces gens en somme était une solution". C’est ainsi que pour se cacher son désastre réel et éxorciser le spectre d’une décadence interminablement livrée à elle-même, une société se trouve des ennemis à combattre, des objets de haine et de terreur ;..."
    Dans ce passage Semprun parle en réalité des banlieues. Cependant le mécanisme est selon moi le même. La système techno marchand aura toujours tendance à créer (ou à faire venir) des ennemis de l’intérieur afin que l’on s’en prenne à eux plutôt qu’au système en lui même. D’où mon choix que j’explicitais dans le commentaire précédent, entre s’en prendre aux sans papiers ou s’en prendre au système, pour moi c’est vite vu.
     



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    droledeje droledeje 28 août 2012 18:06

    "Les sans papiers travaillent pour moins chers donc ils abaissent le niveau de vie des travailleurs francais en faisant pression à la baisse sur les salaires, c’est le dumping social."

    Ce n’est pas exact. Les sans papiers travaillent de façon non déclaré. C’est à dire qu’ils perçoivent au mieux un demi salaire, qui correspond au salaire direct. Cette part du salaire qui revient à la collectivité ne lui revient donc pas. Mais ce n’est pas le sans papiers qui ne la donne pas, c’est l’employeur qui la spolie. Cela ne peut être en aucun cas un dumping social, qui lui est produit par l’abaissement du cout du travail dans une zone de libre échange, ayant pour but de créer une balance commerciale favorable aux exportations de marchandises. Par un abaissement légal du coût du travail. On peut parler de dumping social dans le cas de l’Allemagne à l’échelle de l’Europe par exemple, ou simplement de la Chine à l’échelle du monde. L’emploi de sans papiers non déclaré (donc sous-payé) est illégale et ne peut donc pas entrer dans la catégorie du dumping social, qui est une politique volontaire internationale. 

    "De plus ils sont immigrés donc ils augmentent le chômage."

    Ce n’est pas exact non plus. Le taux de chômage est calculé sur la base du nombre d’actif potentiel dans un pays. Or, les sans papiers font partie de l’immigration illégale, donc ils ne comptent pas dans le compte du taux de chômage. Vous pouvez avancer qu’ils prennent le travail des français. sauf que vous dites vous mêmes :

    "Si on leur donne des papiers ils se feront virer parce que du coup les patrons ne pourront plus les sous payer et l’immigration voulu par le capital en amènera d’autres."

    Donc, le patronat, selon votre affirmation, ne paiera pas des locaux aux taux légales. Je pense que l’on peut donc tomber d’accord sur un point au vu de vos arguments. Le problème n’est pas les sans papiers, mais cette partie du patronat qui engage des gens sans respecter le droit du travail. Donc augmentons le nombre d’inspecteur du travail et renforçons les punitions pour non respect du code du travail. Une vraie cohérence sur le sujet ne consisterait-elle pas à allouer des fonds supplémentaires afin d’engager des personnes ?
    De plus le slogan, car c’était un slogan, "1 millions d’immigrés = 1 millions de chomeurs" est une invention de ce cher François Duprat, idéologue du Front National de la première heure... mais qui n’est qu’un slogan. Cela n’a jamais été prouvé.

    "Enfin des lois existent déjà pour empêcher les entreprises d’embaucher des sans papiers, si elles le font c’est dans le feutrés."

    J’habite près de foyer de malien. La plupart (mais pas tous) sont sans papiers. La grande majorité travaille. Donc non, "elles" ne le font pas dans le feutré. Elles emploient à la chaine.

    " La question est justement de savoir..."

    La question est justement de savoir pourquoi aucun parti politique présent médiatiquement n’envisage sérieusement une rupture avec le capitalisme et la société industrielle ?

    "néo faschiste de gauche extrême"

    Me considérez-vous comme un néo fasciste de gauche extrême ? Si oui, pourquoi ? Sinon, qui désignez vous sous cette appellation ?

    Pour moi la question des sans papiers est assez simple. On peut argumenter des heures en disant que les sans papiers sont l’armée de réserve du Capital. (Mais les chômeurs aussi ! Doit on expulser tous les chômeurs afin de mettre à bas le capital ?) Mais ce sont avant tout des êtres humains qui sont dans la même galère que nous. Ils sont exploités, humiliés, considérés comme des esclaves bons qu’à produire de la valeur et en consommer les restes. En somme, "Nous vivons sous le même règne/ Et lorsque vous saignez je saigne/ Et je meurs dans vos mêmes liens" comme disait Aragon, qui était loin d’être con pour un proche du PCF. Ce sont des prolétaires, la cariatides. Comme nous. Ou en tout cas la majeur partie d’entre nous. Ils ne sont pas responsables de mon aliénation. Par contre, ce sont les mêmes qui sont responsables de la leur et de la mienne. A partir de là, les choses me paraissent simples. J’ai le souhait de voir ce système être mis à bas. Pas réformé, pas contrôle. Mis à bas. Dans cette optique, ce sont mais alliés.



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    droledeje droledeje 28 août 2012 16:52

    "La femme est moins "soumise" à son mari, mais très soumise au capital."

    C’est vrai. 58% des temps partiels sont des femmes. Elles représentent la majeur partie des emplois précaires. Ainsi qu’une bonne partie des boulots ingrats et mal payés.

    "Je me demande si il a allumé la TV ces 10 dernières années. Pour voir le résultat de la lutte pour les "droits" de la femme."

    Vous sous entendez-donc que la télé est le reflet de la réalité, voire la réalité ?

    "Non monsieur vous ne verrez pas souvent de femmes talentueuses et matures présenter les journaux télé, mais plutôt des jeunettes tout droit sortie de sciences-po, avec une conscience politique d’indigné, et des allures de mannequins."

    Parce qu’il y a des hommes talentueux qui présentent le journal télé et qui possède une conscience politique d’un certains niveaux ? Et je réitère ma question, la télévision est le reflet du monde réel ?

    "Monsieur, les sans-papiers sont un fléau qui abaisse le niveau de vie des pays dans lesquels ils immigrent."

    La majeur partie des sans-papiers travaillent. Dans cette majorité, une majorité paye des impôts. Donc amène des recettes à l’état. Donc à la collectivité. Enfin, tous les sans papiers, s’ils consomment des biens sur le territoire nationale paye la TVA, donc amène des recettes fiscales à l’état.
    Quand au fait que leur simple présence ferait baisser les droits des travailleurs français... et bien, je n’ai qu’une chose à dire, donnons des papiers aux sans-papiers, qu’ils puissent se syndiquer légalement et ainsi se battre pour leur droit tout en profitant des conventions collectives que le mouvement syndicale a arraché au patronat... De plus nous pourrions promulger une loi interdisant aux entreprises d’engager des travailleurs sans papiers. Mais j’y pense, le front national n’a t-il pas des élus dans cette soi disante assemblée nationale ? Pourquoi ne le propose t-elle pas ?

    "De plus, ils viennent souvent de pays dans lesquels il manque de la force productive et de la matière grise pour développer le pays, et c’est souvent les plus malins qui partent. Comme cercle vicieux y’a pas pire."

    Cela est scandaleux, nous devrions envoyer les forces de l’OTAN afin d’obliger les états aux frontières poreuses de garder leurs forces vives sur leur territoire...

    "Et quand aux homos, on a déjà démontré que "leur communauté" n’était pas des plus à plaindre, si besoin est de les enfermer dans ce ghetto idéologico-charnel". "

    C’est vrai que tous les homo sont membres d’Act-Up, participent à la gay pride, travaillent dans la pub et possèdent un appartement dans le marais... D’ailleurs, vous qui soutenez le front national, vous devez donc être un ancien de l’OAS, qui travaille dans une boite de sécurité privé, qui élève des bergers allemands et peut interpréter tous le folklore alsacien !

    "mais le FN par exemple est un des seuls mouvement politique Français qui appelle systématiquement a la non-violence"

    Il est vrai que les dirigeants du FN se sont par le passé toujours battu pour que soit puni ces affreux gauchistes prêt à se sacrifier dans le seul but de déstabiliser le régime de cet homme pourtant si adorable qu’était Franco...

    Au delà de mon ironie, vous rendez-vous compte du peu de précisions de vos affirmations. "La femme", "les sans papiers", "on a déjà démontré", "les internationalistes atlantistes". C’est qui "on" ? C’est qui "les internationalistes atlantistes" ? Vous avez déjà discuté avec un sans papiers ? Vous êtes capable de reconnaitre un malien avec papier d’un malien sans papier ? Toutes les femmes sont des salopes ? Encore une fois, élevez-vous des bergers allemands en Alsace ?



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    droledeje droledeje 23 août 2012 00:45

    Ne voulais pas entrer dans une discussion de quatre jours, je me concentrerais sur un point précis. Soral dit que la théorie du choc des civilisations avancées par Hungtington est consort est une absurdité. Je suis d’ailleurs tout a fait d’accord. Il a répété à maint reprise qu’il n’y avait pas de choc des civilisations. Je pense que jusqu’à là, nous sommes d’accord. Cependant, Soral passe son temps a faire une opposition entre un monde judéo-protestant et un monde catholico-musulman. N’est-ce pas, au final, qu’une variante du choc des civilisations ? Cela fonctionne en tout cas sur le même principe, qui est de scinder la population en groupe non défini précisément et dire qu’il y a une opposition dans leur essence même. Chose amusante, Soral dit que les essentialistes sont des cons, pourtant il essentialisme beaucoup (au hasard, la finance judéo-protestante et l’exemple ci-dessus). Ce n’est qu’un exemple, mais le manque de rigueur de Soral dans cet exemple, selon moi, se retrouve partout. Les preuves de ses contradictions sont nombreuses et ce qui me rend fou, c’est que toi, Hijack, tu me sembles loin d’être con, et pourtant tu ne les vois pas.



  • 6 votes
    droledeje droledeje 21 août 2012 23:03

    Et quand Alain Soral dans un discours au Local rend hommage à François Duprat, ne peut on pas y voir une preuve de son antisémitisme ? Et dans le même discours, il nous explique que nous sommes à une période où "les classiques" de l’extrême droite (je crois qu’il dit les "natios") n’ont jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui et qu’il ne faut pas les lâcher aujourd’hui. En se référant à l’histoire de l’extrême droite (ou des "natios"), que sont les classiques de l’extrême droite ? Qu’est-ce qui unit idéologiquement un Drumont, un Brasillach, un Mauras et un François Duprat ?

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