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Orwell

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Le lait et les pommes (ainsi, camarades, que la science le démontre) renferment des substances indispensables au régime alimentaire du cochon. Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l'organisation de cette ferme reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit, nous veillons à votre bien. Et c'est pour votre bien que nous buvons ce lait et mangeons ces pommes.

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  • Premier article le 03/08/2017
  • Modérateur depuis le 26/08/2017
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Derniers commentaires




  • 1 vote
    Orwell Orwell 10 janvier 2022 16:23

    Trop gentil. 

    Au delà du million, faut tout prendre !



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    Orwell Orwell 1er juillet 2021 19:24

    @yoananda2

    et ils peuvent être dépensés (et donc "ruisseler" ... hhaaaaarg ! encore un gros-mot libéral !)

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    Lol ! Les plus riches épargnent de l’argent qui va dans la méga machine financière pour alimenter des bulles virtuelles alors ke les pauvres dépensent de manière contrainte dans l’économie réelle. Cet argent réinvestit dans les entreprises ou dans les ménages permettraient de créer beaucoup plus d’emplois et de fournir les carnets de commande des entreprises. C une loi économique dont je m’souviens plus du nom. 



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    Orwell Orwell 1er juillet 2021 19:22

    @yoananda2

    Les dividendes peuvent être ré-investis (à mon avis ils le sont souvent)

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    Re-FAUX !!!

    Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, zones franches, exonération de la taxe foncière, facilités comptables, niches et allégements en tous genres : au fil des décennies, les pouvoirs publics ont taillé un environnement fiscal et réglementaire sur mesure pour les actionnaires, sans aucune contrepartie. Le coût de cette assistance pourrait être de l’ordre de 150 milliards d’euros par an hors fraude et évasion fiscales. Ces niches fiscales et sociales ne font que grossir les bénéfices non réinvestis. 

    On l’a vu avec la suppression partielle de l’ISF, un des arguments majeurs du gouvernement pour justifier sa réforme est qu’elle permettrait aux riches d’investir dans les entreprises. Le principal argument du gouvernement a été démenti par les chiffres : le rapport annuel sur l’application des mesures fiscales montre que les riches n’ont pas investi l’argent économisé sur l’impôt dans l’économie réelle. Autrement dit, au lieu de stimuler l’investissement dans les PME, le passage de l’ISF à l’IFI l’a donc au contraire fait reculer de 70,9 %. Où est passé cet argent ? L’enquête annuelle Ipsos-Fondation des apprentis d’Auteuil avait montré que les fonds économisés étaient surtout assignés à l’épargne et à la consommation. 42% des 300 assujettis interrogés déclaraient avoir consacré cet argent à des dépenses de consommation, 41% à alimenter leur épargne et 29%, seulement, à investir dans une entreprise.

    Idem pour le CICE dont les effets du sur l’investissement paraissent nuls », précise le rapport France Stratégie.

    Le manque à gagner pour les entreprises est significatif. 



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    Orwell Orwell 1er juillet 2021 19:19

    @yoananda2

    58% du PIB français vient du public.

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    MDR. FAUX !!! 

    Les dépenses publiques REPRÉSENTENT 58 % du PIB, c pas pareil. Les 58 % de dépenses publiques ne sont pas une part du PIB. Le calcul du ratio dépenses publiques/PIB relève d’une convention et sert essentiellement à comparer entre eux les différents pays.

    Si on utilise les mêmes modalités de calcul pour rechercher le montant des dépenses privées rapportées au PIB, on arrive à 260 % du PIB, soit 4,5 fois plus.

    C pas une officine staliniste révolutionnaire qui le dit, c le figaro : http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2017/07/07/31007-20170707ARTFIG00304-coralie-delaume-non-la-france-n-est-pas-droguee-aux-depenses-publiques.php



  • 1 vote
    Orwell Orwell 1er juillet 2021 18:13

    @yoananda2

    J’me redis : on entend dire depuis plus de 30 ans que le code du travail, trop protecteur pour les salariés, dissuade les employeurs d’embaucher mais aucune étude n’a réussi à démontrer un lien entre un code du travail protecteur et le niveau du chômage. Même l’OCDE, qui défend ardemment l’affaiblissement des protections des salariés depuis les années 1990, a conclu dès 2004 qu’il n’était pas possible d’établir ce lien. Pourtant de nombreuses réformes ont flexibilisé l’emploi depuis la fin des années 1970. Ça n’a pas empêché le chômage de croître. 

    Les employeurs ont obtenu des facilités non seulement pour recourir à des contrats flexibles et précaires (CDD, intérim...), mais aussi pour se séparer de leurs salariés en CDI. À côté du licenciement, ils utilisent les ruptures conventionnelles qui permettent de mettre fin au contrat de travail avec l’accord (souvent contraint) du salarié. En cumul, depuis 1982, on a fait basculer l’équivalent de 1 100 milliards d’euros de salaire brut et 400 milliards d’euros de cotisations patronales des salaires vers les profits. Le sacrifice aurait pu trouver une justification s’il avait alimenté l’investissement, gage supposé de créations d’emplois. Mais ces 1 500 milliards d’euros ont surtout nourri les dividendes (revenus nets distribués aux actionnaires) et l’épargne des entreprises, qui se sont respectivement accrus de six et neuf points entre 1982 et 2010. Dans le domaine de l’emploi, les progrès s’avèrent moins tangibles, quasi inexistants.

    Lors de la crise de 2008, on a au contraire vu le chômage s’envoler dans des pays comme l’Espagne ou le Portugal, qualifiés par l’OCDE de bons élèves de la flexibilité. Ces recettes ont partout échoué. Conclusion : licencier n’est pas le meilleur moyen d’embaucher. L’intuition des patrons qui affirment le contraire est fausse, ça c du mono-causal et c de la merde. Si les employeurs n’embauchent pas assez, ce n’est pas parce qu’ils ne peuvent pas jeter leurs salariés comme des préservatifs usés. C parce que leurs carnets de commande sont dégarnis. Le niveau de l’emploi dépend de celui de l’activité économique bien plus que de la législation du travail ou du niveau des cotisations sociales employeurs.

    Le droit du travail protège de la pauvreté. C la principale raison pour laquelle le pays affiche un taux de pauvreté plus faible que ses partenaires américain, britannique et allemand, souvent idéalisés. Ce filet de sécurité a aussi permis d’amortir le choc de la dernière crise économique.

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