Le mot " secouriste" est déjà pris en français, dites-vous, et alors, qu’est-ce que ça fait, nous ne sommes pas en présence d’un nouveau concept, car faire du secourisme, c’est faire du secourisme, qu’il soit dans la rue, dans une manif, dans une usine, dans un grand magasin, c’est toujours du secourisme. Et pourquoi devrions-nous dire "secouriste de rue" ? — Pour singer l’expression anglo-ricaine "Street Medic" ?
Il me faut changer de ton, dites-vous, mais c’est le ton de la franchise et non celui de la langue de bois. Préférez-vous le ton doucereux de nos chers politiciens, mais qui pourtant, eux, pour la plupart, nous enfument, nous mentent, nous vendent, nous volent ?
Moi, on me marche sur la langue, alors j’ai mal et je crie pour que ça cesse.
Dernièrement, Télérama en a été de sa propagande en traitant les Français de nuls en anglais. Que fallait-il faire ? - Rien, dormir sur le sujet comme la plupart des Français, se laisser faire, ne pas hausser le ton, ou, au contraire, pousser un coup de gueule, question de faire voir à ce journal anglomaqué que tout le monde n’était pas soumis et endormis.
« Street Medic » ! Pourquoi vous nommez-vous en anglais ? — « Secouriste », ce n’est pas assez bien pour vous ? Ce qui est aberrant, c’est que le mouvement des Gilets Jaunes est censé combattre l’idéologie libérale menée par Macron, bras droit armé de l’oligarchie anglophone de Wall Street et de la City, Macron qui est tellement imbibé de l’idéologie anglo-saxonne qu’il peine à parler sans polluer son langage d’anglicismes, et vous, comme pour lui faire plaisir, vous vous nommez en anglais. C’est renversant. En fait, pour être cohérent, les Gilets Jaunes, comme tout citoyen épris d’indépendance, devraient considérer l’emploi d’anglicismes comme une maladie, une maladie qu’il faut éviter d’attraper, de peur de ressembler idéologiquement parlant, au Macron qu’il faut combattre.
"Fakes News" ! Et si on arrêtait de parler dans la langue préférée de Macron et de l’oligarchie qui le soutient ! Pour information, "Fakes News", ça se dit INFOX en français ! Voir : https://youtu.be/Giypk3VcHnI
Merci pour ce beau reportage. « Heures Heureuses », pour remplacer l’affreux « Happy Hours », a dit Michel Serres, cela m’a fait penser à l’émission « On n’est pas couché » de hier soir, où l’invité Jonathan Lambert venait présenter son nouveau spectacle "Looking for Kim" et où personne parmi Ruquier, les chroniqueurs et les invités du plateau, ne s’est offusqué de ce titre en anglais, comme s’il était normal, qu’on Français qui fait un spectacle en France pour des Français nomme son spectacle en anglais.
Michel Serres, philosophe, professeur d’université et Académicien avait dit : « On voit sur les murs de Paris aujourd’hui, beaucoup plus de mots anglais qu’on ne voyait de mots allemands pendant l’Occupation.
Les vainqueurs imposent toujours leur langue aux vaincus, ce pourquoi il nous reste à peine trente mots gaulois, nous qui avons été vaincus et colonisés par les Romains. En Europe de l’Est, l’enseignement du russe était obligatoire. Mais quelle guerre nouvelle venons- nous de perdre pour que l’anglais nous immerge de la sorte aujourd’hui ? Qui sont donc les collabos qui permettent cela ? »
Alors, oui, il serait temps d’entrer en Résistance et faire honneur à Michel Serres, en quelque sorte !
Si être pour l’indépendance nationale est une bonne chose, à quoi celle-ci rimerait-elle si elle devait se faire sur une langue colonisée par l’anglo-américain ?