Deux semaines jour pour
jour après avoir déposé plainte, Léa, la boulangère victime du vol, a été
contactée par un enquêteur. L’extrait de sa vidéosurveillance montrant le
cambriolage est désormais entre les mains de la police.
@yoananda2 Vous avez raison de préciser que, derrière la volonté (ou, ici, l’absence de volonté), il faut rechercher les motivations des décideurs. Vous citez le coût des politiques de sécurisation, il y a aussi le fait que les décideurs et leur entourage soient ou non concernés par les manifestations de la délinquance. Je me souviens (sans toutefois pouvoir citer de circonstances précises), qu’après que des parisiens plutôt en vue aient été agressés alors qu’ils circulaient en voiture par de jeunes délinquants à scooter venus de banlieue, la préfecture de police a créé une unité motorisée qui a très vite été capable d’intercepter ces délinquants avant qu’ils ne puissent franchir le périphérique...
Si la volonté de lutter
contre des délits tels que le vol était aussi grande que celle de punir les
infractions routières, l’insécurité baisserait de façon considérable !
La répression des excès
de vitesse et des stationnements impayés bénéficie, en effet, de facilités de
procédures (condamnations sans passage devant un juge), de moyens informatiques
(bases de données des immatriculations et du permis de conduire) et
technologiques perfectionnés (radars automatiques, voitures avec lecteurs automatiques
de plaques d’immatriculations) et de moyens humains conséquents (grâce à la
délégation à des entreprises privées du contrôle du stationnement).
Je pense que les
policiers doivent mal vivre ce genre de situation, non parce que le délit
serait de peu d’importance, mais parce qu’ils savent qu’ils ne pourront pas
faire grand-chose pour venir en aide à la victime, faute de moyens suffisants.
Ils doivent se sentir tout
aussi démunis que peuvent l’être les soignants et les professeurs de collèges
et de lycée.