Cette
hystérie autour de la performance d’un Léon Marchand… toutes ces groupies qui
semblent faire de l’achèvement des athlètes des J.O. à fortiori français, le
leur… ne peut pas ne pas nous faire penser à ceux qui, privés de pouvoir
revendiquer quelque achèvement personnel que ce soit, se tournent vers les
performances des autres afin d’y trouver
des raisons de fierté et d’orgueil… sans toutefois réaliser que derrière toutes
ces performances… on y trouvera des
années de sacrifice, d’abnégation, d’ascétisme, de rigueur… tout ce qui semble avoir manqué à ces
groupies si enthousiastes si friands des autres et de leur travail acharné.
Pour
un peu, grande est notre envie de leur conseiller de travailler à leur propre
achèvement ; encore faudrait-il qu’elles aient, toutes ces groupies,
quelques ambitions personnelles autres que de saluer, de fêter… voire de
célébrer, en se les appropriant… les réussites de tous ces athlètes d’autant
plus que le sport ça ne se regarde pas, ça se pratique.
« On
est les meilleurs » hurle un spectateur une canette de bière à la main.