Par simple devoir déontologique, Duhamel aurait dû ne rien révéler de ses sentiments profonds sur la question. Il n’est pas sans savoir que l’expression d’un journaliste, particulièrement de renom comme lui, pèse considérablement dans la tête du téléspectateur, souvent perdu dans les dédales de la propagande électorale trop souvent marquée par des promesses creuses, des engagements inconsidérés et irréalisables.
La liberté d’expression en serait certes affectée, dans un tel cas de figure. Mais, de par sa fonction propre, Duhamel est assimilable à un fonctionnaire public soumis au devoir strict de réserve. C’est aussi cela la base de la démocratie.