Je serais pour ma part plus étonné par l’extrême discrétion des autorités officielles et des leaders d’opinion sur le sort des deux otages si je ne mettais pas leur silence, pour l’instant, sur le compte du souci d’efficacité dans ce genre de situation extrêmement délicate.

A part un communiqué laconique de Philippe Douste-Blazy (lien ci-dessous) et l’information selon laquelle Jacques Chirac s’est entretenu avec le président afghan, Hamid Karzaï, il n’y a pas eu, à ma connaissance, d’autres manifestations d’une quelconque inquiétude chez les ténors médiatiques sur le calvaire des humanitaires kidnappés par les talibans.

Que voulez-vous... l’opinion et les médias sont tout à leurs candidats et aux petites phrases de la campagne présidentielle ; les deux Français -et je vais être un brin ironique même si le contexte ne s’y prête pas vraiment- ont eu le tord de se faire enlever pendant une période chargée d’actualités.

J’espère en tout cas qu’ils feront très bientôt la une des journaux par la nouvelle de leur libération puis leur retour en bonne santé à la maison.

Communiqué de Philippe Douste-Blazy : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/afghanistan_529/afghanistan-declaration-m.-philippe-douste-blazy-14-avril-2007_48677.html