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cariboufresh (---.---.42.126) 8 octobre 2008 01:33

euh... l’hypothèses que "guerres de l’eau" est très discutée, et discutable. Comme vous le dites, il s’agit d’une situation complexe. L’eau constitue souvent un prétexte du conflit, et non un objet. Dans le cas du moyen orient, les deux lectures sont possibles car, au final, qui de la poule ou de l’oeuf ? l’eau cristallise les tensions, mais n’a jamais encore été, à date, l’objet unique d’un conflit ouvert. Dans un contexte où cette ressource devient symbolique, c’est-à-dire artificiellement élevée au rang de condition essentielle, de cause, d’enjeu (eh oui, il y a quand même une grosse propagande de l’eau, cela fait vendre, suscite l’émotion, rassemble les foules...)... Alors oui, dans ce contexte, faut-il s’attendre à voir l’eau devenir le prétexte de conflits plus nombreux. Mais la cause ? Je ne le crois pas. sortons du cas de figure où l’eau est un prétexte du conflit, et où elle devient l’objet de celui-ci. La cause de ce genre de tensions est alors la rareté perçue de la ressource (voir les publications de Aaron T. Wolf, Université d’Oregon). RARETÉ PERçUE, et c’est ici toute la nuance. Les tensions autour des ressources hydriques, particulièrement, sont des conflits d’accès, et non de disponibilité "objective". Que remettent alors en question ces conflits ? Une organisation sociale (Guatemala, Bolivie), une situation géopolitique déjà fortement tendue (Israel/Jordanie), une relation géopolitique inéquitable (Espagne/Portugal), des intérêts sur la ressource qui traduisent des relations de dominant à dominé (USA/CANADA). Impossible, donc, de dissocier les causes inextricables de ces conflits, autant alors ne pas parler de "guerres de l’eau"...




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