Philippe Val est pour le débat libre et démocratique. Il veut bien aller débattre à la télé chez Franz-Olivier Giesbert ou chez Ardisson (deux hauts lieux de la pensée française, comme vous pouvez vous en douter).
Il veut bien aller disserter aux rencontres de l’histoire à Blois (tandis que les rencontres réellement historiques étaient marginalisées dans des salles secondaires).
Il veut bien étaler sa science à l’Université d’été du Medef.
Mais cet apôtre de la liberté d’expression passe son temps à dénigrer Chomsky, Halimi, Carles, Bové, Denis Robert, les associations de défense des droits du peuple palestinien, les altermondialistes (et notamment ATTAC ou l’Observatoire des médias)...
Avec eux, bizarremment, il n’y a pas de débat possible.
Et ce n’est pas demain la veille qu’on verra ce triste sire venir débattre à la fête de l’Huma : il vomit les communistes.
Val a affirmé un jour qu’il avait cherché à rendre Charlie Hebdo crédible aux yeux de la profession journalistique à laquelle il se fait fort d’appartenir. Quelques épurations de personnel plus tard (Cyran, Kerloch’, Chollet, entre autres) et quelques milliers de lecteurs en moins, mission accomplie.