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Johnny (---.---.76.110) 2 mars 2009 14:47

Je suis d’accord avec vous sur "Le libéralisme économique a pris le dessus sur tous les autres liberalisme". Mais les problèmes que vous mettez en avant démontre la corruption et la collusion des politiques avec une certaine élite financière,le libéralisme quel qu’il soit ne soutient pas ce genre de pratique, et il est de son ressort d’agir dans ces cas. Maintenant la grande question est comment résoudre le problème.

Je fais un écart sur "IL N’y a pas de contre pouvoir possible." Je ne comprend pas trop le sens, seule une révolution pourrait changer la donne selon vous ? Peut-être que c’est le cas. 1 à 2 millions de mécontents dans les rues lors de la dernière grande manifestation soit minimum plus de 2 % de la population, le nombre me semble bien plus que suffisant pour renverser n’importe quel gouvernement si la volonté était là, mais il ne s’est rien passé, Sarkozy a encore beaucoup de marge pour nous en faire voir. De plus les "puissants" sont doués pour récupérer à leur compte tout mouvement et pour en créer d’autres, un réseau de riches, de politiques et de médias qui verrouille la situation. Un plan d’action pour changer les choses ne peut attendre la parfaite synchronisation de l’ensemble de la population. Mais en effet, comment agir est vraiment une question difficile, est sa réponse doit faire intervenir le moins de facteurs possible pour réussir. Le changement, le petit détail, qui pourra avoir une grande influence sur le reste. Il reste à le trouver, je pensais la dernière fois à la possibilité de mettre 2 noms pour le second tour de l’élection présidentielle sans ordre de préférence. Les conséquences seraient visibles très rapidement, ca corrigerait avec un minimum de changement ce scrutin ridicule mais sa mise en place me laisse plutôt sceptique, autant que la prise en compte des bulletins blancs.

Je ferme ma parenthèse. "On ne devrait pas imposer son utopie aux autres. On ne devrait pas les priver de leur interets et leur revenues. " On est d’accord, et personnellement je préfère un système qui me laisse vivre de la façon que je veux plutôt qu’un système qui me force à vivre comme l’Etat le souhaite. Etre libéral, c’est vouloir avoir le choix, de fait on peut être libéral et préférer vivre dans une communauté forte et solidaire. Pourquoi ne pas être communiste ? Parce que j’ai compris que c’était peine perdue que de vouloir imposer un choix de vie à tous, la seule alternative est laisser les gens libres de choisir.

Qu’un Etat supprime le minimum vital parce qu’on ne trouve pas de travail ou qu’on souhaite vivre à l’écart de la société marchande et ne pas travailler dans le sens étatique du terme, c’est inacceptable. Qu’un Etat ne pose pas de règles en Justice laissant parfois plus de chances aux plus riches, c’est inacceptable. Qu’un Etat privilégie des intérêts privés qu’ils soient riches ou pauvres et dans les faits plus souvent riches, c’est inacceptable. Qu’un Etat rende obligatoire l’affichage des ingrédients contenus dans un produit (et c’est la moindre des choses qu’on sache ce qu’on achète, c’est une question de santé publique et je suis pour que l’Etat institue ce genre de règles, ce n’est pas une entrave à la liberté si ce n’est celle de tromper le consommateur) et qui ne rende pas obligatoire la mention que ces ingrédients pourraient être des OGM, c’est inacceptable.

Un Etat puissant attire toujours les convoitises de ceux qui s’en sortent le mieux afin de protéger leurs intérêts, le pouvoir et l’argent corrompent, il n’y a pas moyen de garantir la pérennité du système "Etat puissant".

Mais on dérive de plus en plus, c’est ma faute, je ne suis devenu libéral (libertarien pour préciser ma pensée) que récemment et l’envie de confronter mes nouvelles idées aux vôtres qui sont celles que j’aurais eues avant me fait écrire de vrais pâtés, mais je serais ravi de continuer.

Mon intervention initiale était pour montrer que le libéralisme ne s’opposait en rien à l’autogestion, c’est même le contraire, le libéralisme est l’autogestion appliquée à d’autres domaines que le travail. Et qu’on ne peut voir les défauts d’un système qu’une fois avoir pris en compte la corruption qui le mine, ce qui ne veut pas dire que je soutiens le système actuel, bien au contraire, mais apparemment un contraire qui est contraire au vôtre ;)




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