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JL (---.---.77.2) 21 février 2009 15:40

Excellent, comme d’habitude. Trente minutes passionantes. J’ai relevé ce passage :

"On n’a pas besoin de recourir à aux accusations de responsabilité des traders et des banquiers pour la bonne raison qu’on peut décider de se passer d’eux ou de limiter les salaires patronaux, de nationaliser les banques et de virer les banquiers sans avoir à recourir au moindre argument de responsabilité, et tout simplement parce que toutes ces choses peuvent être identifiées comme des nuisances économiques et politiques, et qu’on n’a besoin de rien d’autre pour y mettre un terme."

Chercher des responsabilités c’est chercher des individus, et donc c’est s’abandonner aux schèmes de la pensée libérale qui ne connaît que des individus : des individus libres, autonomes, souverains et par conséquent, responsables (ou non). Et donc il faut suspendre la question des individus pour regarder la question des forces qui sont à l’œuvre, c’est à dire qui poussent et qui autorisent les gens à faire ce qu’ils font. Or les forces elles sont inscrites dans les structures (1), (2).

En revanche, se pose la question de la responsabilité de ceux qui ont installé ces structures (qui permettent ces comportements que l’on prétendrait moraliser). Càd les architectes et les propagandistes de la structure. Les architectes ce sont les gouvernements, et les propagandistes ce sont les médias et les experts."

(1) cf. l’amalgame des droits sociaux et économiques dans le TCE qui crée des catégories de citoyens plus "égaux" que d’autres. (ndJL)

(2) Commentaire au 2ème § ci-dessus : Edouard Glissant disait ce matin sur France Inter : "Le libéralisme économique préside tous les imaginaires"




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