Jour après jour la vie perd de sa saveur, les gens se racornissent, les sourires cèdent aux rictus extatiques comme aux rires forcés.
Dès lors, de multiples névroses recouvrent ce vernis d’humanité qui jusqu’alors caractérisait notre contemporain.
En bref, notre bonhomme n’a de cesse de se déshumaniser.
Il se replie sur lui : plus de drague dans la rue ni de filles gentiment sifflées à leur passage.
Bienvenue dans le « Meilleur des mondes » droitdel’hommiste, tolérant en diable, aseptisé, hygiéniste et mortifère !
Alors, que dire de ce Blanrue, de ces Soral et Dieudonné, sinon qu’ils comptent ici-bas parmi les derniers vivants, les ultimes êtres pensants, capables d’affects, d’émotions et de recherche de vérités.
Salut à eux comme à ceux qui sur ces derniers espaces de liberté -ce forum par exemple- s’expriment sans retenue ni tabou et ose encore... exister !