Et la coutume mon cher ami n’a jamais été quelque chose de figé (sinon on en serait à porter encore des peaux d’animaux), ni d’uniforme, ni d’unique, sinon la société ne serait plus constituée d’individus (chacun étant un être très singulier) mais constituée de clones.
La différence enrichit, et c’est la divergence même qui nous rend conscients de nos propres richesses et des richesses d’autrui.
Croire aux clichés, en développer la culture, mépriser ce que l’on ignore, intolérer ce qui nous diffère revient en fait à un acte très très bête qui révèle combien certains individus (sous leur croyance de supérioté de l’être, de la pensée ou de la culture) s’avèrent être très très primaires.
L’intolérence n’est pas toujours cachée là où elle est pointé.
Souvent, le doigt qui pointe s’avèrent être celui du vrai intolérant.