Qu’en est-il chez nous ?
http://www.snupfen.org/petition/index.php?petition=1
L’Office National des Forêts (ONF) est chargé par l’Etat de mettre en
œuvre la réglementation et la gestion durable dans les forêts
publiques. Les recettes de cet établissement sont principalement
assurées par les ventes de bois, les recettes de la chasse et par une
contribution de l’Etat compensant en partie le coût de la gestion dans
les forêts des collectivités.
Aujourd’hui, la logique financière
menace le patrimoine forestier. L’Etat se désengage de la gestion
forestière et met l’ONF en difficulté en lui imposant via la Révision
Générale des Politiques Publiques, des contraintes financières
disproportionnées. A titre d’exemple, la contribution de l’Etat
(versement compensateur) reste jusqu’en 2011 à 122 M€ HT en euros
courants pendant qu’il transfère sur le budget de l’ONF une somme
annuelle de 60 M€, correspondant à des cotisations aux régimes de
retraites, la prise en charge annuelle des missions d’intérêt général de
10 M€, le versement d’une soulte au titre de l’immobilier de 50 M€ et
la délocalisation du Siège pour un coût estimé entre 40 et 50 M€.
D’un
autre côté, la direction de l’ONF abandonne une gestion
multifonctionnelle de la forêt en scindant les différentes activités de
l’établissement pour en tirer des gains financiers. . Ces pressions
commerciales sont incompatibles avec une gestion à très long terme (plus
de 150 ans). Avec la spécialisation des personnels sur des métiers
spécifiques, le forestier n’aura plus une vision globale des forêts dont
il a la gestion. Le triage, qui regroupe les forêts dont le forestier
est responsable est en passe d’être supprimé alors qu’il assure la
pérennité du service public forestier en tous lieux grâce à la présence
constante d’un agent public polyvalent, conseiller des élus et des
usagers.
...
On se souvient qu’avant Xynthia, notre président voulait construire en zone inondable.
http://www.rue89.com/2010/03/03/avant-xynthia-sarkozy-voulait-construire-en-zone-inondable-141334
Difficile à construire des services publics et de bonnes règles d’intérêt général. Facile de les foutre en l’air.