Qui sert et qui se sert ?
Il faut savoir à qui le crime de
l’exploitation du plus faible profite. Aux Chinois et aux dirigeants éthiopiens
achetés pas ces mêmes Chinois.
Se méfier des faux prophètes qui
vous veulent du bien en vous donnant un travail, ils ne vous offrent qu’un
esclavage et vous privent de votre terre.
C’est là un expansionnisme
colonial pur et simple qui ne prend même pas le prétexte religieux pour
s’étendre, il n’a plus besoin de ce stimulus identitaire comme c’était le cas
dans le passé pour se donner bonne conscience.
La Chine s’étend, elle est
prédatrice, point barre ! Plus besoin de prétexte. Éthiopie est la
proie, sans autre forme de procès. La jungle revient toujours en force quand la
conscience s’évapore.
Entre les dirigeants Éthiopiens
privés de leur honneur et les travailleurs Éthiopiens privés de leur vie, il y
aura un jour des comptes à rendre. Une révolution chassera les tyrans.
Imaginons-nous des personnes
venir chez soi et s’installer, aller au frigo et se restaurer ? C’est ce
qui se passe dans cet accaparement des terres.
Ah ! Si l’indignation était
plus rapide, si elle répondait en temps réel, les révolutions feraient moins de
morts.
Les hommes de bonne volonté,
partageurs, respectueux des autres, ont encore beaucoup à faire pour contrer
les « tyrans repoussants » prédateurs de ce monde. Il leur manque de
la méthode, de l’imagination et de savoir gérer efficacement ces valeurs dignes
de l’homme.
Que de souffrances d’une majorité
par l’égoïsme de quelques uns ! Quand ces prédateurs progressent, c’est
que les hommes de bonne volonté n’ont pas bien pris conscience du côté animal
de la nature humaine qui prend selon ses besoins, même au mépris de la vie de
l’autre.
Englués dans le consumérisme, on
oublie cette caution à une exploitation éhontée.
Indignons-nous !