Mais non ! Hirsch n’est pas sot, il est seulement naïf. Un gars d’Emmaüs qui entre en politique, ce n’est pas la même boue ; celle d’Emmaüs ne salit que les pieds, la boue de la politique salit le cœur et la tête.
Quand on entre dans le clan, on respecte l’ego démago des magouilles par solidarité ministérielle, à gauche comme à droite.
Le pavé dans la mare ne les fait pas marrer les "ceusses" qui partent avec la caisse publique et se permettent des "privautés" à l’abri des regards du peuple.
Ferry, Hirsch, même constatation : tous deux surpris par un éclair de conscience. Il faut se garder de cela en politique car c’est le pouvoir que l’on défend et non la responsabilité.
Tous les esclaves salariés savent cela, alors, Monsieur Hirsch, c’est de leur côté qu’il convient de défendre des valeurs humaines. L’exemple Eric Besson vous séduirait-il encore
Tout cela , c’est une question de temps de réponse à l’indignation quand on est un peu dur de la comprenette.
Allez, venez partager la condition du cocu avec le petit peuple, revenez à Emmaüs, aux restos du cœur, on vous fera un mauvais café mais tellement fraternel que vous ne serez plus tenté par ce qui brille.