Le principe même de la guerre, et la guerre économique n’y échappe pas, c’est qu’elle finit toujours avec un vainqueur. Il y a, au final, réduction du nombre de belligérants, et donc formation d’oligopoles et de monopoles.
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Là où il y a un pouvoir donné à prendre, les hostilités produisent une hégémonie.
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C’est une loi tout-à-fait naturelle.
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Le système d’ancien-régime, basé sur des monopoles locaux, accouchait paradoxalement d’une grande variété de productions différentes. Une variété par lieu.
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Le système actuel, basé sur la concurrence mondialisée, aboutit à des oligopoles mondiaux, et dont la variété des productions est aussi grande que la nuance entre un pepsi et un coca, un Quick et un Mac-Do.
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Puisque le système veut, par nature, aller au monopole, alors, il faut lui donner : on ne peut contraindre les gens à ne pas s’entendre s’il souhaitent s’entendre. Mais pour parer aux inconvénient du monopole, car l’économie doit se partager équitablement entre tous, il suffit de multiplier au maximum le nombre des monopoles, en les rendant étanches, par la loi :
- en réduisant les monopoles à une localité précise (ville, arrondissement, région).
- en réduisant les monopoles à une activité précise (métiers).
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Nous arriverons ainsi à une infinité de monopoles distinct sur le monde entier, chacun étant local, pratiquant une activité ciblée. Aujourd’hui, c’est le contraire qui se passe : les oligopoles opèrent dans de très nombreux secteurs.
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Pour info, l’étymologie de monopole est le grec = monos politia, qui signifie "une seule politique". Un monopole local sur une activité signifie donc une seule politique en un lieu pour un métier précis.
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Vu le faible nombre d’acteurs impliqués, cette politique locale sur une activité peut être décidée en assemblée, par démocratie directe, ce qui n’est pas le cas avec des monopoles nationaux ou des oligopoles mondiaux.
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Il suffit donc de contraindre les monopoles à rester d’une dimension strictement inférieure à celle qui permet la démocratie directe.