bonsoir Hieronymus,

"il convient de s’indigner de la degradation (le mot est faible) des rapports sociaux ds ces cites devenues zones de non droit, car ce sont les petits les faibles les gens humbles qui sont les premieres victimes de cette degenerescence societale [...]"

non, sans dec., j’ai pleuré !

Cele ne m’empêche pas de maintenir ce que j’ai dit sur le gérant de la supérette en question : Son témoignage ne peut être considéré comme fiable. Le 25 Février 2008, un adolescent de 12 ans témoignera avoir vu le commerçant appeler la police, puis ensuite s’être frappé d’un coup de poing dans le nez et se coucher au sol en attendant la venue des pompiers. La police a mis jusqu’à 7 fonctionnaires pour le protéger, mais a retiré cette protection lorsqu’il se serait fait agresser alors qu’il était sorti sans prévenir son escorte. Il a aussi souvent répété qu’il appelait les médias avant la police "pour faire bouger les choses". Même, dans l’article du parisien faisant état de l’incendie, on peut lire la phrase suivante : "Dans le quartier, le patron du Leader Price (ex-Franprix) ne fait pas l’unanimité. Les moins virulents déplorent son manque d’amabilité. « Il a fait des erreurs et il les paie aujourd’hui », pense une habitante.".

Alors même si certaines des attaques que le commerçant aurait subi sont réelles, ce monsieur au contour assez trouble et visiblement peut apprécié s’en est servi pour en créer une mousse médiatique, et dans le quartier on semble assez peu regretter ses déboires... Déjà marqué par ses frasques antérieures, et peu apprécié pour son comportement général ce qui doit se traduire par une moins bonne recette, ce patron aura pu penser que en craquant une allumette (ou en la faisant craquer par quelques jeunes charitables) l’assurance allait lui fournir de quoi à recommencer ailleurs, ce ne serait pas le premier à agir de la sorte.

Et pardonnez-moi de vous dire que cette hypothèse là est pour moi celle qui tient le plus la route.