La reconnaissance du recours aux mercenaires par le régime kadhafou sur le site même de Mr Komla Kpogli :
"Les thuwar (combattants rebelles) assurent que le Guide libyen était essentiellement défendu par des mourtazaka (mercenaires). Les Africains rencontrés à Sayad jurent qu’ils ne connaissent aucun mercenaire. La réalité, selon plusieurs sources concordantes, se situe autour
d’un tiers de mercenaires africains – essentiellement des Tchadiens, des Soudanais et des Touaregs du Niger et du Mali – dans les forces kadhafistes. A Tripoli, des mercenaires se cacheraient dans des appartements, certains d’entre eux grièvement blessés mais trop terrorisés pour se
rendre dans les hôpitaux, où ils craignent d’
être livrés à la justice expéditive des rebelles. Les rumeurs d’exactions et d’arbitraire, ainsi que les conditions de détention des Africains alarment de plus en plus les organisations des droits de l’homme."