Arrêtez vos bobards miss fausse bouddhiste" ! Seulement 10% des victimes de viol dénoncent leur agresseur en France.
A la question "pourquoi est-ce si difficile pour les femmes victimes de ce crime de porter plainte" ? les auteurs du livre "le viol, un crime ordinaire" donnent cette explication limpide :
Parce qu’à cause de nos préjugés sur le viol (Un viol a
lieu la nuit, par un inconnu, avec un couteau), les victimes ne mettent pas le
mot « viol » sur ce qu’elles ont vécu.
Parce qu’elles craignent de ne
pas être crues, d’être mal jugées ou d’être réduites à l’état de victime. Trop
souvent la société leur renvoie le message « peut-être l’as-tu bien
cherché » ou « maintenant, passe à autre chose ». Parce que
beaucoup de femmes sont violées, jeunes, par quelqu’un de leur entourage.
Comment en parler ?
Parce qu’elles ne font pas
confiance à la procédure judiciaire. Elles craignent le « Mais pourquoi
avez-vous écarté les jambes ? » du policier, le « Enfin, pourquoi ne
vous-êtes vous pas débattues ? »
Parce qu’elles veulent oublier.
Il est tellement difficile de prendre conscience qu’on n’est pas complètement
maître de sa propre vie, que celle-ci peut nous échapper d’un moment à l’autre.
Qu’il est possible d’être humilié, chosifié, même si on y est pour rien. Elles
préfèrent se taire car elles pensent que c’est un moyen d’oublier.
Elles ont peur d’attrister leur
entourage ou craignent les représailles de l’agresseur. Réduire sa victime au
silence, en disant qu’elle a bien cherché ce qui lui arrive, fait partie de la
stratégie des agresseurs. Elles sont freinées par un sentiment de loyauté,
quand il s’agit d’un membre de la famille ou d’un ex-conjoint. En dénonçant,
elles craignent de briser une cohésion familiale. Alors que c’est bien le
violeur qui l’a brisée.
Le viol est une agression qui
utilise les organes sexuels, il n’a rien à voir avec la sexualité, qui est un
partage. Mais on confond viol et sexualité. La sexualité étant intime, tabou,
les victimes de viol n’ose pas parler de ce qu’elles pensent être
« privé ». Car si elles étaient agressées sur n’importe quelle autre
partie du corps, elles en parleraient plus facilement.
Souvent, aussi, les victimes
parlent, mais elles ne sont pas entendues.
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