Une refonte des institutions s’impose en effet, plus en phase enfin avec la modernité d’un monde que les contemporains de de Gaulle ne pouvaient imaginer.
L’avènement d’une VIème République pourrait par ailleurs marquer la rupture envers certaines pratiques et comportements, assainissant ainsi la classe politique et redéfinissant ses fonctions.
Un mandat, fut-il présidentiel, n’a jamais été un chèque en blanc, et le peuple se doit de posséder un droit constant sur l’action de ses dirigeants, le système discipliné désormais des partis ne permettant plus aux chambres de l’exercer.
Cela aurait par exemple évité d’en arriver où nous en sommes, forcés de supporter Sarkozy cinq années sans pouvoir le mettre en difficulté, puisqu’il a supprimé dans les faits le fusible du premier ministre gouvernant prévu par la Constitution.