"Et justement, pour que la morale fonctionne il faut justement la pensée magique." Non. C’est le contraire. Avec la pensée magique on ne fait pas d’éthique ;
La pensée magique de la morale religieuse n’apporte pas de bohneur au gens puisque ce n’est pas son but, c’est juste évident... Quand
on parle de la question du fondement de la morale, des fondations,
c’est une vieille question Kantienne. Kant dit qu’il faut fonder la
morale, mais pourquoi fonder ? Fonder sur quoi ? La fondation est
fondée sur quoi elle même ? Si vraiment on cherche une fondation on
pourra toujours demander ce qui fonde la fondation, et puis ce qui
fonde ce qui fonde la fondation ect. C’est un débat qui n’en finis
jamais. Il ne faut pas croire en la fondation intuitivement non contestable (en ce sens, le postulat se distingue de l’axiome,
ce dernier étant toujours posé au départ comme un élément
fondamental du système qu’on ne cherchera pas à démontrer). . Je
ne crois pas qu’on puisse fonder l’éthique parce que si on pense
qu’on peut la fonder, immanquablement on va le faire sur du sacré et
c’est le retour du religieux. Les gens qui posent la question de la
fondation de l’éthique sont des gens qui pensent qu’il n’y a pas
d’éthique sans religion et que c’est la religion qui donne le sens
de l’éthique, sous entendu bien sur il faut du bien, il faut du mal
etc mais il faut un clou ou accrocher tout ca et ce clou là c’est
Dieu. La fondation c’est la théologie, l’au delà la transcendance,
le sacré, et si on parle d’interdit on parle de transgression et ce
qui a été posé par « Dieu », qui dit que c’est comme
ca c’est pas autrement : « j’ai décidé que le bien était là
j’ai décidé que le mal était ailleurs et donc si vous ne croyez
pas en moi alors vous ne croyez pas au bien et au mal ».
"Excuse-moi, mais je doit t’avouer que je n’ai pas tout compris de ta réponse. " Beh désolé ffi mais je vois pas comment être plus clair...