Le Prix Nobel d’économie Milton Friedman, fondateur du monétarisme et critique du keynésianisme, défendait l’idée dans Capitalisme et liberté (1962) d’un dividende universel.
Il s’agissait pour lui d’éviter l’effet pervers de la solution – dirigiste, bureaucratique et peu transparente dans ses utilisations – d’un empilement d’allocations sociales créant, selon lui, un esprit d’« assistanat », voire de mendicité, plutôt que de matérialiser un droit inhérent de la personne. Il proposait de mettre en place cette proposition par l’introduction de l’impôt négatif sur le revenu, couplé à un impôt à taux unique