La journaliste de The Economist dit n’importe quoi. Enfin, plus que les autres.
Non pas parce qu’elle est fondamentalement mauvaise et en collusion avec on ne sait quel pouvoir obscur, mais parce qu’elle fait reposer son raisonnement sur des bases fondamentalement erronées.
La dette publique a été creusée par les gouvernements successifs, mais surement pas dans l’intérêt des Français. On en a assez débattu, au moins 80% de la dette est constitué d’intérêts sur une dette antérieure. L’emprunt giscard a été le catalyseur de cette réaction. Ca n’est pas propre à la France, tous les gouvernements partout dans le monde ont glissé sur la même pente.
Qui plus est ; le modèle anglo saxon a aggravé le problème car la retraite par capitalisation a besoin du genre d’actifs "sans risque" que constitue la dette souveraine, et a rendu le coût de l’endettement excessivement bas, accélérant le processus de l’endettement. Pour preuve, les trois plus gros détenteur de dette Française sont le luxembourg, la grande bretagne et les iles caïman. Les réfuges de la finance internationale alimentée par les investisseurs "institutionnels" que sont les fonds de pensions, les banques, et autres assureurs.
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( Bien surs, des crétins comme apathie en déduisent illico que la dette est financée par de l’argent sale ... et on appelle ça un journaliste politique ... )
Sauf que la Grande Bretagn a vendu déjà beaucoup plus de bijoux de famille grâce à TINA. Donc en gros, les journalistes de The Economist devraient d’abord regarder les conséquences de leur modèle sur eux même avant d’aller donner des leçons à la zone euro.