"Ce n’est pas MLP qui ne veut pas se rendre au dîner du Crif, c’est ce dernier qui ne veut pas d’elle pour le moment. Ses pattes ne sont pas assez blanches pour lui." Tout à fait !
Lors de son escapade chez les yankees, elle a quand même essayé de prendre langue avec le vrai puissant lobby pro-israélien, AIPAC, par l’intermédiaire d’un cadre de ce lobby, un certain william diamond
qui en dehors de son travail de lobbying dirige une synagogue (la palm beach synagogue). Reste a savoir si ce rabbin lobbyiste a rendu compte à ses supérieurs de l’AIPAC l’acte de contrition de
l’héritière de la PME LEPEN. A mon avis, elle risque et ce pour un bon moment de rester le bec dans l’eau, l’adoubement ou le certificat de cacheroute ne s’obtiennent pas facilement.
Voici
un article très intéressant sur l’escapade de la blondasse aux
états-unis :
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/11/08/etats-unis-le-mysterieux-interlocuteur-de-marine-le-pen-en-floride/
Outre
sa visite chez le gars de l’aipac, l’héritière a rencontré
de lobbyistes louches, de ségrégationnistes nostalgiques de
l’esclavage, un gus proche du ku klux klan, un adepte du choc des civilisations
et joe walsh un élu du tea party considéré comme l’un des élus les plus
corrompus du congrès américain
http://www.huffingtonpost.com/2011/09/20/joe-walsh-named-among-con_n_971909.html .
Étranges rencontres !
Sinon, il faut savoir que l’héritière
fait tout comme son père : avant le voyage raté de fifille
chez les yankes et sa tentative de rapprochement avec le puissant lobby juif
aipac,
le vieux menhir a effectué lui aussi un voyage aux états-unis dans le but de rencontrer
ce même lobby. La rencontre entre Le Pen et les responsables de
la communauté juive s’est déroulée à New York en juin 1987 en
présence du président du congrès juif de l’époque, Edgar Bronfman. Cette
rencontre a eu lieu dans un restaurant appartenant à la famille de ce big boss,
le "four seasons". Selon Olivier Guland auteur du livre "Le Pen,
Mégret et les juifs", outre M.Bronfman, ont assisté à cette soirée :
-
la plupart des caciques du judaïsme américain,
- un
conseiller d’Itzhak Shamir,
-
l’ambassadeur d’israel aux nations unies, un certain Benyamin Netanyahu (actuel
premier ministre de l’entité sioniste),
-
Abraham Foxman, numéro deux de l’ADL Anti-Defamation
League (aujourd’hui n°1).
La
réunion a duré une heure, après un petit exposé de 20 minutes où le
vieux menhir a insisté sur son soutien indéfectible à israél qualifié de
"rempart du monde libre"et flatté ses nouveaux amis qu’il considère
être "à l’avant garde du combat anti-terroriste", il a répondu à une
dizaine de questions portant sur la sécurité d’israél. A la fin de sa
prestation, le vieux a eu droit à une standing ovation.
Après
la réunion, Le Pen s’est envolé pour Washington et il a pris le même avion
que Israel Singer, le sécretaire général du congrès juif mondial, et Jacques
Torszyner, l’organisateur de la réunion.
L’héritière,
la pauvre, n’a pas eu la même chance que son père. Elle s’est contentée d’un
obscur rabbin, un certain William J. Diamond qui officie à la Palm
Beach Synagogue. Pourtant, elle a tout fait pour plaire au lobby qui n’existe pas, elle a même été obligée de faire publiquement un acte de contrition :
"vénérable maître du monde, j’ai un très grand regret que mon parti ait
offensé le peuple élu, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable.
Je prends la ferme résolution de plus vous offenser, de faire pénitence et
d’être à votre entière disposition".