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Rounga Flifuche 5 juin 2012 11:09

Il constate simplement que les communautés existent de facto. Dans son livre il explique que le mensonge républicain a consisté à faire croire qu’il n’existait aucun intermédiaire entre l’individu et l’Etat : pour la République, il n’y a aucune communauté, mais uniquement des individus citoyens. Il ne condamne pas cette idée en théorie, il la défend, même. Mais Soral est un pragmatique, il part du réel et considère ce qu’il est possible de faire avec le réel. Or, pour lui, la réalité, c’est que la République, au nom de l’idéal a dissout tous les corps intermédiaires qui servaient de médiation entre les individus et l’Etat, ce qui était conforme au projet, mais, et c’est là le problème, elle a conservé des intermédiaires puissants basés sur l’idéologie, la religion, ou la race. Le résultat de cela, c’est qu’à la base de la population, on trouve uniquement des individus isolés, privés d’intermédiaires entre eux et l’Etat, ou alors réunis en communautés faibles, dominées et sans poids politique, et au sommet, une espèce d’oligarchie constituée d’individus qui fréquentent les mêmes lieux, qui partagent la même idéologie mondialiste, pratiquent la même religion, se considèrent comme faisant partie d’une même race, etc. La réalité du mensonge républicain, c’est donc pour Soral la domination du petit peuple par cette oligarchie. A partir de cette analyse, il y a deux solutions :
-soit on détruit l’oligarchie pour appliquer à la lettre la promesse républicaine, mais cela passera forcément par la violence car un réseau ne se démantèle pas parce qu’on lui demande gentiment
-soit on crée des contre-réseaux communautaires capables de contre-balancer le pouvoir de l’oligarchie et d’amener un peu plus d’équilibre dans la société
Soral opte pour la deuxième solution, car il estime que c’est la plus réaliste et la moins violente. en effet, comme le sentiment communautaire existe quoi qu’on en dise entre personnes de même origine, il propose d’exploiter ce sentiment pour faire des communautés existantes des vraies entités politiques et non dominées.

Voilà, comme quoi l’analyse de Soral est plus subtile que ce que les crétins d’ici veulent bien le comprendre. Comme il y a des cons qui, encore aujourd’hui, parlent du "bon sauvage" de Rousseau, il y aura encore des cons, dans 200 ans, qui parleront encore du "racialisme" de Soral.




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