Réponse à Isga :
"Rassurez vous, les grands massacres reviennent régulièrement.
Soit sous forme de Révolution, soit sous forme de guerre.
La première fait moins de morts."
Oui
mais QUI fait la guerre ? Les entreprises du CAC40 ou les gouvernements
? En fait, ce n’est pas le capitalisme qui fait les guerres, mais les
états en connivences avec des lobbies. Et ça, c’est contraire à l’esprit
du libéralisme.
"Sans rire... Si vous voulez trouver du
libéralisme à l’état pur, faut retourner à l’age des cowboys, ou en
Somalie. C’est jolie la Somalie, vous devriez y aller. "
Eh bien,
Isga, nous n’aimez pas les cowboys ? Il n’empêche que la société des
débuts de l’Amérique, sous Jefferson notamment, était tellement horrible
qu’elle attirait des millions d’immigrants des quatre coins de
l’Europe. Mais
voilà, c’est du méchant libéralisme, donc ce n’est pas bien.
Quant à la somalie, elle s’apparente plus à un système mafieux ou féodal qu’à un système libéral.
"On
verra bien, en effet. En tout cas, eux, mettent en place des stratégies
économiques sur cette échelle de temps, et au-delà..."
C’est où
au-delà ? Il faudrait le préciser. Je ne vois pas, même avec la plus
grande bonté, quelles sont les ajustements nécessaire aujourd’hui à la
production de demain. Le marché gère très bien la demande et l’offre
aujourd’hui, alors pourquoi ne pourrait-il pas la gérer demain ? En fait
Isga, vous savez, je pense pense que vous êtes trop pressé d’avoir
entre les mains du pays de nouvelles technologies. Donc vous voulez
"booster" la recherche. Sauf que ça ne marche pas ! L’exemple d’ITER en
ce moment en est l’exemple le plus parlant. L’état ne va pas dans la
bonne direction, le sait, mais ne peux pas changer car les
sommes investies dans ce projet sont tellement immenses ...
Vous connaissez la morale : "Rien ne sert de courir, il faut partir à point."
"Concernant
la théorie des cycles économiques, actuellement on paye les pots cassés
de 2 décennies de croissance fictive basée sur la dette
(déréglementation des marchés financiers) et les privatisation (qui
augmentent le PNB sans augmenter la production). Merci Reagan ! Merci
Thatcher !"
Ah oui, là, je suis d’accord avec vous. En effet,
nous avons une croissance fictive basée sur la dette. Mais QUI créé
cette dette ? L’état, via la banque centrale et le système des réserves
fractionnaires pour les banques privées, qui peuvent prêter à qui bon
leur semble sans devoir se baser sur aucune richesse réelle. Les
libéraux, eux, préconisent un monnaie étalonnée sur l’or, qui empêche
l’état de créer artificiellement du crédit qui ne repose sur rien, et
qui garantit l’épargne.
Vous savez quel est le secteur le plus réglementé au monde ? La finance. La
finance est ultra-régulée. Et pourtant ça ne marche pas ... ça alors !
Au
fait, Reagan et Tchatcher ont tout deux relancés l’économie de leur
pays. Les inégalités ont diminué, les impôts ont baissé, etc .... Et
encore, ils n’étaient que des demi-liberaux, des sortes de
néo-keynésiens qui ne s’avouent pas, disciples de Friedman. Vous savez,
le monétarisme, ce n’est pas vraiment du libéralisme.
La crise
que nous vivons aujourd’hui n’est que le résultat de l’action étatique
et des politiques keynésiennes qui ont créé une véritable bulle qui ne
peut qu’exploser. Explication pour les débutants ici.
"La morale, je laisse ça aux bourgeois et aux curés (c’est d’ailleurs mon seul point commun avec les vrais libéraux). Ce qui m’intéresse, c’est l’efficacité économique. "
Mais alors ne venez pas chialer sur "l’immoralité" de l’économie. C’est comme ça et puis voilà. Le communisme ne peut jamais assurer une grande efficacité économique, car il n’est pas fait pour ça. Des personnes qui ne s’enrichissent pas en travaillant travaillent peu ou travaillent mal.
Là où par contre vous vous trompez lourdement, c’est en pensant que le libéralisme, tout du moins celui de l’école autrichienne, favorise la prolifération du secteur financier sur l’économie réelle. Au contraire, il le maintient bas. Lorsque l’étalon-or était en place, il y avait relativement peu de place pour le secteur financier (normal, il ne pouvait s’échanger que des biens réels). Mais comme seule la banque centrale était autorisée à créer de la monnaie, et donc à pouvoir mettre tout le système par terre, des lobbies se sont emparés de cette affaire et l’étalon-or a disparu. Et le système des réserves fractionnaires est apparu !
"En effet, on ne voit pas trop comment le système libéral est
capable de poser des hypothèses et de faire des conclusions à grande
échelle sur des périodes de temps longues.
Or, pour permettre
à l’humanité de faire face aux défis écologiques, il va
falloir rationaliser le plus que possible. Je ne pense pas que les
marchés, avec leurs représentations délirantes sans rapport avec le ’main street’ puissent développer les stratégies dont nous avons besoin. "
AHAHAHAH ! Je croyais avoir affaire avec un interlocuteur sérieux, qui ne croyait pas ces sornettes sur le réchauffement climatique, et pourtant ...
Vous vous ridiculisez ici Isga. C’est bien l’idéologie des communistes. Ça fait vingts ans que l’on attend la "fameuse" catastrophe dont tous le monde nous rabat les oreilles : réchauffement climatique (invérifiable, contesté et dogmatique.), épuisement des ressources naturelles (en 1910, on annonçait déjà la fin du pétrole, en 1970 le club de Rome sermonnait que c’était foutu, c’était fini, que dès 2010 le pétrole il n’y en aurait plus, etc ...), destruction de la biodiversité (à cause de la déresponsabilisation des entreprises par l’état.), catastrophes naturelles (vous savez dans quel pays les pires catastrophes naturelles sont arrivés ? Je vous laisse deviner, c’est un pays que vous connaissez bien.), etc ...
IL n’y a pas besoin de planification à long terme ! Pourquoi ? Car c’est impossible ! Une avancée technologique ne peut survenir que par le hasard ! L’état ne peut pas savoir dans quel secteur investir, car l’état n’est pas omniscient, et qu’il ne voit pas dans le futur. Si l’état investit des milliards dans une avancée pour qu’une autre la remplace à peine celle-ci découverte, cela créé de la dette, qui n’aura produit aucune richesse, et qui n’aura servi à rien. En clair, vous contredisez ce que vous essayiez de me faire comprendre tout à l’heure. Mais je le conçois : vous êtes communiste, ce n’est jamais qu’une idéologie de connivence, qui "s’arrange" aux situations dans laquelle elle est mise.