C’est fondamentalement faux ! Une entreprise privée ne peut pas faire la guerre à elle toute seule : cela coûte beaucoup trop cher. De ce fait, elles utilisent alors les états afin de pouvoir servir leurs intérêts. Cela s’appelle du capitalisme de connivence, pas du capitalisme libéral.
"Ceci dit, comme j’ai l’impression que vous croyez que je suis étatiste :
Le communiste authentique considère l’Etat comme le plus grand de tous les ennemis à abattre. Mais le dernier ennemi à abattre. "
Je vous reconnait au moins ça. Le problème c’est que votre idéologie veut rabattre les oreilles de l’état trop tard. Et surtout, vous voulez passer par un stade très dangereux, quasi totalitaire, où l’état sait tout, contrôle tout, voit tout, possède tout. Voilà où ça pêche.
"Je vous le répète : je ne pense pas en termes de bien et de mal.
Oui,
le Capitalisme, et sa forme libérale, ont permis un développement
extrêmement fort et rapide de la société humaine au 19ème et au 20ème
siècle. "
Merci au moins de la reconnaître. Faites attention, si vous continuez comme ça, à la fin de notre discussion vous allez commencer à écrire des articles pour le Mises Institue.
"En Marxiste, je pense que la transformation de l’appareil de production
implique une transformation de l’organisation de la production. La
nouvelle révolution industrielle que représente internet et les
technologies verts nous y amène. "
Là-dessus, vous avez clairement une panacée de retard. Cela fait bien longtemps que l’appareil productif s’est adapté à internet. Les entreprises, y voyant un moyen de gagner du profit, en grappillant sur les charges administratives, ont depuis bien longtemps adoptés internet et les réseaux informatiques comme moyen de communication.
Et puis, avez-vous remarqué que même les entreprises dites "classiques" s’adaptent ? La vente par l’internet a donné un véritable élan à l’économie, et aujourd’hui, qui achète encore des choses chères par le biais de magasins traditionnels ? Personne. D’ailleurs, même avec la meilleure volonté du monde, c’est impossible. Les prix pratiqués sont tellement dissuasifs ...
Le marché, très rapidement, et par le biais de ses acteurs, s’est adapté à cette nouvelle technologie, par le système de l’ordre spontané, ce qui a mis en jeu tout les acteurs qui le compose, et ce en un temps record.
Et pendant ce temps, l’état et sa bureaucratie utilisent toujours la poste pour envoyer des lettres, ont des niveaux hiérarchiques compliqués et insolvables pour toute personne normale et sont rigides comme l’acier. Avez-vous déjà essayé de vous retrouver face à une administration ? Je n’espère pas pour vous.
"Le problème c’est qu’il y a beaucoup d’autre chose à gérer... Comme les changements climatiques, la transition énergétique, etc. etc."
Quels changement climatiques ? La planète qui se réchauffe ? C’est tout à fait naturel.
La transition énergétique est cette autre imposture que les alter-mondialistes écologistes veulent faire croire afin de justifier l’intervention de l’état. Le marché, lorsqu’il n’y aura plus de pétrole, pourra parfaitement gérer ce problème. En effet, si l’état n’intervenait pas, notamment avec des subventions, afin de fausser le système des prix, les prix refléteraient entièrement la valeur de l’objet en question. Ainsi, dans un système libéral, si une ressource se raréfie, en général, elle augmente en termes de valeurs, ce qui incite les consommateurs à trouver de nouvelles idées de consommation. Ça tombe bien, les voitures électriques, fruit de l’investissement d’une entreprise, commencent à devenir viables. De plus, nous arrivons à créer du plastique à partir de plantes. Comme la demande augmente dans ce secteur, et qu’il n’est pas bloqué par des brevets ou autres réglementations étatiques, d’autres entreprises viennent concurrencer les premières et les prix baissent. De ce fait, le marché, par l’ordre spontané, met en place une transition énergétique non étatique. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de transitions comme ça pouvant d’opérer par le marché sans devoir cacher une intervention étatique coercitive.
"ITER est un exemple lamentable. Le développement de la SNCF, de la RATP,
de Orange (France Télécom), de EDF, d’AREVA, d’EADS, d’Arianne Espace,
etc., toutes des entreprises leader dans leur domaine au niveau Européen
ou Mondiale, est du aux politiques socialistes mittérandiennes des
années 80. "
MOUHAHAHAHA ! Allez donc demander aux usagers de ces services ce qu’ils pensent du service d’état. Ils vont en répondront tout le bien qu’ils veulent dire, vous verrez. Clairement un secteur monopolistique comme les trains ou les avions augmente fortement les coûts sans pour autant augmenter la qualité du service. Vous savez pourquoi ces entreprises sont si rentables aujourd’hui ? Mais, parce qu’il n’y en a pas d’autres !
Ces secteurs seraient beaucoup plus efficaces dans une concurrence libre.
Au fait, la FED est l’exemple le plus parfait que les banques centrales ne fonctionnent pas. Qu’elle soit publique ou privée, qu’est-ce que ça change ? Elle est monopolitaire, fixe les taux de la monnaie et utilise les réserves fractionnaires. De plus, les "Quantitative Easing", touts droit dérivés des idées quasi-keynésiennes de Friedman (j’y reviens après), tuent entièrement l’économie Américaine à chacune de leurs utilisations. La FED est donc l’exemple même que vous vous trompez à ce propos.
ol, vous êtes de mauvaises fois. Je me souviens de ce graphique dans le monde diplo, ou on voyait comment les valeurs boursières ont été multiplié par 10x d’un coup après Reagan (la production, avec les délocalisations, a diminué).
"En Chine, ou la Capitalisation des banques représente 10x blablabla ..."
Je dois reconnaitre à la Chine un certain avantage : il me semble (à vérifier toutefois) qu’ils utilisent un système basé sur l’or afin de garantir leur monnaie. Ce n’est pas encore l’étalon-or, mais bon, c’est toujours ça.
Quant à Reagan, eh bien, c’est du Friedman modéré. Si on ne part pas sur des bases saines concernant la monnaie (ce que n’a pas fait Reagan.) alors l’économie réelle n’existe plus et les grands actionnaires s’enrichissent en connivence avec l’état. De plus, tout de suite après la fin du mandat du Reagan, les autres présidents ont augmenté les dépenses publiques. Résultat : la crise de 2008.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération