Je ne sais pas si votre remarque est à prendre au second degré, zeitgest. J’espère que non. J’ai simplement et très grossièrement essayé de donner ma vision des choses. Il faudrait évidemment en dire beaucoup plus... Mais je doute que ce soit le lieu.
J’en profite néanmoins pour corriger deux-trois bêtises de ma part ( je recopie mon texte en mettant en gras les corrections et les ajouts). Pardonnez-moi pour ce presque doublon, donc :
Je suis en train de reconsidérer énormément de choses au sujet de notre
pays. La question royaliste m’intéresse et me fait réfléchir. Je ne me
sens pas profondément investi par ce retour d’un roi mais je sais
désapprouver totalement le principe démocratique des élections. Je sais
aussi n’être absolument pas contre l’idée d’un dirigeant ad vitam
aeternam s’il est dans son âme de servir la France et son peuple (les
propos et références de ffi, autre commentateur d’Agoravox, m’ayant
beaucoup fait réfléchir à ce sujet). Je ne suis pas croyant mais de
culture catholique et, de fait, mes considérations morales tirent leur
origine dans cette culture. Et la morale qui était celle de notre pays
jusque dans les années 60 s’est retrouvée martyrisée et réduite à
poussière pour être remplacée par une non-morale qui promeut l’argent,
la gloire de soi, l’individualisme forcené, la consommation illimitée du
matériel au détriment d’un spirituel devenu le gadget de bobos en mal
d’élévation entre deux SMS sur leur portable. La France est depuis
longtemps dévoyée par ses dirigeants dont les origines, les idéologies
ne sont pas celles de notre terre. Et ces mêmes êtres qui vendent notre
France sans aucun scrupule, sans aucune morale méritent la mort. Je
connais le pardon. Je connais la rémission des péchés. Mais je ne suis
pas lié à une obligation religieuse qui me ferait tout accepter du fait
que c’est propre à ma religion. Et je ne tiens aucunement à pardonner à
ceux qui trouvent normale l’idée de vendre nos terres, nos
possessions, nos patrimoines à des étrangers. Je ne tiens pas à
pardonner ceux qui trouvent normale l’idée de détruire des milliers
de vies françaises parce que leur idéologie et leurs intérêts sont de
"délocaliser". J’admets sans aucune difficulté la présence de personnes
d’origine étrangère sur nos terres (tant nombreuses sont-elles d’ailleurs à
probablement rêver de retrouver, elles aussi, celles de leur origine...
Terres que ces mêmes dirigeants cités plus haut ont piétinées, violées
et pillées). Mais je n’admet pas la dénaturation de notre pays et la
transformation de celui-ci en autre qu’il était et doit rester : un pays
catholique, à prédominance raciale européenne. Un monde idéal serait celui
où chaque pays aurait la chance et l’honneur d’avoir un peuple heureux, heureux d’être
ce qu’il est, où il est. Et non pas un monde où des millions sont
retirés de leur terre, tandis que d’autres se voient dans l’obligation
de vivre avec des êtres dont la culture diverge grandement de la leur ; et tout cela, dans le seul intérêt de quelques-uns.
La dignité française est celle d’une France qui refuse la soumission aux
Etats-Unis, à Israël, à tout pays, mais qui sait engager le dialogue
volontaire dans le but de parvenir à des échanges d’idées, à des
échanges commerciaux sains pour tous. L’élégance de la France est celle
d’une France qui chérit tout être en son sein mais n’admet pas tout être de
la Terre dans son giron. La puissance de la France est cette philosophie
de l’égalité -entre tous sur Terre- et d’une fraternité bien entendue
entre tous, intra et extra-muros. Pour cette France-là, que, de fait,
par les faits, nos dirigeants dépècent sans aucun scrupule et sur de
multiples plans (matériels, mais aussi spirituels, intellectuels, sociaux...) : oui, la mort me semble la seule solution.