On se demandera bien ce qui fait trépigner le fan de Soral, sa petite vanne enfantine ou très stupidement il fait mine d’enlever un morpion de son cul tout fier d’exiber son nouveau tee shirt, sorte d’ambiance sadique de colégien attardé, ou encore son coté petit vendeur de livre antisémite ou pire encore sa tendance fan de britney spears exibant ses statistiques dailymotion, somme de choses extrêmement éloignées, de l’age adulte mais surtout de la véritable dissidence, qui sent fou des statistiques dailymotion, qui ne fait pas de foire au t-shirt ou de concourt de vanne, qui ne va pas s’enorgueillir d’avoir joué au billard chez Coluche ou d’avoir fait partie de bande de ringard à santiague des années 80, non, ce n’est pas cela, c’est avant tout le fait d’enfin pouvoir déculpabiliser d’être des abrutis du vieux continents, ceux la même qui, ne connaissaient pas la réalité des camps de concentration de la seconde guerre mondiale mais qui, dans la rue, dans les boutiques, dans les gares, voyaient les juifs porter, de force des étoiles, ceux là, qui loin d’être des acteurs coupables, étaient de bon vieux Européens bien bêtes, je pense que c’est cela, qu’enthousiastes, le fan de Soral cherchent, et on les entend de plus en plus, défendre une vielle virilité qui frappe les intellectuels, se moque des homosexuels, insulte à tout va, utilise des vieux fait de baise pour humilier et, lutte contre en réalité, les juifs, d’où l’abjecte sensation, déjà vécu ailleurs, que l’on ressent en entendant Soral dire "mais mais, j’ai des amis Juifs !". Ces fans, qui n’entendent jamais Soral se plaindre qu’on emprisonne des gays en Iran, pays ayant le culot de préparer une bombe tout en tenant des propos d’une violence extrême a l’encontre de son voisin, quelle mauvaise synchronisation, Soral, que l’on entend jamais combattre la charia, permettant à tous d’épouser, de force, des enfants de 12 ans, que l’on entendra, tout poli, répondre à la radio francophone Iranienne avec soudain une petite voix de furet docile, polis, propret, et qui, tout au long de ses vidéos, jouit littéralement, dans des petits rires secs et malsains, de quoi ? Du mépris, sorte de sirop standard dans lequel il baigne et qui ravi ses fans, qui enfin, trouve à toutes leurs bêtises un mentor, le porte parole de la laideur européenne ancestrale. Voilà un homme qui ressemble très fort aux théoriciens softcore des années nazis, qui déblatère une version proprette de l’antisémitisme, une version sans risque, un version light, qui contamine et offre un pont d’or aux pires drames. Nul ne se demande comment l’horreur c’est produite, par quels sels anodins, et déjà, les voilà qui s’engouffrent dans le renouvellement de la haine des juifs et d’Israel, s’enlaidissant à nouveau. Jean Robin dira dans une ancienne vidéo que hors caméra, Soral a tenu des propos antisémites d’une violence extrême, utilisant les mots "youpins", "toi le rotschilds", "vous les juifs", Soral, devant cette révélation postera quelques semaines plus tard une vidéo, ou il se définira lui même comme antisémite, selon ses propres définitions, afin de se couvrir, cela ne suffira pas, l’intégralité des associations de défense juive le définissent comme antisémite, cela ne suffira pas, il faudra encore que Soral ait quelques fans décérébrés dont vous faite partie, en somme des antisémites non antisémites, le fameux lot abjecte ordinaire d’individu constituant la masse, cette bonne vielle masse manipulable, sans mémoire, incapable de lucidité mais surtout, incapable de gentillesse et jouissant dans le mépris le plus vil, dans la fête gâché ou des cotillons de laideur explosent et fatiguent le crâne. Les voilà, qui écoutent Soral se gonfler, s’auto aduler, pendant des heures, que ça n’en fini pas, et qui les alimente de vidéos conspirationnistes élaborées par quelques amateur de windows movie maker, évidement qu’Elie Weisel n’a pas de tatouage au bras et drame des drames, nul ne se demande si, sortant d’un camps, la première chose que l’on fait des que c’est possible, c’est de faire enlever ce tatouage afin qu’il sorte définitivement de la chair et du quotidien, mais non, voilà la nouvelle France qui est charmé par le nouvel outrage, qui n’a plus besoin de preuve, de réflexion, de gentillesse et qui s’engouffre dans le discourt atroce des nouveaux nationalistes reprenant exactement les thèses softcores des nazis. Or à présent, nul débat, mais des groupes opposés, définitivement, je vous hais !