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Unghmar Unghmar 11 décembre 2012 18:06

@Fatale.
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Bien, j’ai ré-écouté, donc, ça commence à 1min58 :
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"L’immense majorité des enfants abusés vont bien ... à distance, après le sévice."
Je suppose que pour une telle affirmation, il y a des études et que cet affirmation n’est valide que le cas d’un seul abus, très loin dans le temps ( à distance ), ce n’est pas déterminant. Et c’est à priori pour un seul abus, pas dans le cas d’abus répétés pendant l’enfance. Je ne pense pas qu’il ne se serait prononcé de la même manière si les faits n’avaient pas été présentés comme cela.
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"Elles ont bien sûr des craintes un peu précises, mais elles vont bien dans leurs vies amoureuses, sexuelles, personnelles et professionnelles. Donc, en quelque sorte, un abus ne peut pas entraîner un tel dégât, sauf si la vulnérabilité, la fragilité du sujet vient faire que l’abus renforce cette pathologie d’organisation."
Il considère donc un seul abus et non un comportement abusif régulier. Dans ce cas précis, qu’elle ait une addiction aux antalgiques et qu’on l’hospitalise n’est pas la résultante de cet abus. Mais son état de détresse, sa fragilité actuelle fait ressurgir éventuellement des souvenirs qui aggravent et confortent la situation.
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"Là, dans ce que vous décrivez, c’est complétement fantasmatique. Ça fait partie peut-être de son organisation, un peu plus de reconstruction délirante du monde, où un ennemi, un agresseur existe, fondu comme ça dans son histoire. Donc, la première chose à faire, c’est de vérifier auprès de la personne citée les choses, ..."
Il émet une hypothèse, peut être qu’elle focalise sur cette figure parce que c’est plus simple de canaliser sur une personne qu’elle connaît, mais il faut vérifier. Mais désigner un ennemi, c’est trop "simple" si c’est la merde dans sa vie pour être rapide.
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Bref moi j’entends qu’en générale les personnes abusées pendant l’enfance ( une fois ) sont en générale à peu près saine d’esprits et de corps, que ce n’est pas, dans ce cas précis et celui la seul, un traumatisme suffisant pour entraîner des addictions aux produits et une hospitalisation plus tard.
Je suppose donc que pour affirmer cela, il y a eut des rapports ou des études qui permettent de le dire. Il ne dit pas que ce n’est pas grave, il ne minimise pas et ne fait pas l’apologie du comportement déviant par des encouragements. Il s’occupe du cas pour lequel la mère attend une réponse, c’est à dire se concentrer sur la guérison de sa fille et non focaliser sur un abus subit 24 ans avant qui de toute façon serait serait secondaire pour arriver à la reconstruire. On ne peut distinguer cette affirmation du contexte auquel elle est liée, la malade. Si on avait parlé de viols à répétition je suis persuadé qu’il n’aurait pas répondu pareil ...
Par ailleurs, il est bien clair, si il y a abus sur enfant, il faut le signaler de suite. ( "... moi je suis très favorable au signalement chez les enfants ..." )
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Ce n’est que mon avis. Après, j’ai peut être l’oreille tordue, mais vous ne me convainquez pas.




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