D’un côté un bon nombre de médias glorifie le rappeur, récompensant son
indigence par des victoires de la musique ou le célébrant par des
grandes messes commercial comme le vrai journal. Le jeune du tierquar se
reconnaissant dans cette mise en scène reçoit ces louanges par
procuration ; le rappeur n’est-il pas un jeune, lui aussi ? n’a-t-il pas
connu les misères lui aussi ? n’essaie-t-il pas de s’en sortir lui aussi.
Dans
un élan divin le jeune se lance en décomposant cette phrase " le
rappeur c’est moi". Le Rastignac de Bobigny, rhéteur hors pair,
présente son argumentation comme tel : Lui est connu, et il est aimé des
indigènes parce qu’il glorifie son terroir, moi même je suis de ce
terroir et l’on m’aimera pour ça".
Le retour de la réalité.
En
quoi le rap est une culture d’immigrée, petit effronté ? Parce qu’il est
propagé par des indigènes ou parce qu’il pratiqué par des halogènes ?
Nous en conviendrons il est très souvent indigent mais parfois
étonnement spirituel. En outre la comparaison est complètement ridicule,
Balzac, Céline, et pour persévérer rajoutons Baudelaire La
Rouchefoucauld, grands chansonniers me semble-t-il.