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Joe Gillian albatar 18 janvier 2013 18:40

Moui et non...

Alors on peut dire que je suis impitoyable avec mes petits frères, mais quand veux tu peux le faire l’effort.
Moi j’ai grandi dans une cité du 93, j’ai parlé comme un wesh toute ma vie, et je suis cadre. Parce qu’à un moment donné, tu comprends, vers 22/23 ans, que tu dois adapter ton langage à ton interlocuteur.
La maturité en cité pour les garçon, ça vient tard, c’est clair. C’est pas parce qu’on fait des conneries tot, et qu’on vit des sensations (comme de grandes peurs, des embrouilles, des trucs qui endurcissent et qu’on prend certaines lecons que seuls nous pouvons prendre) qu’on grandi plus vite, bien au contraire...

Maintenant celui qui veut bien parler, il parle bien. Le problème, et ca c’est con à dire, mais le langage wesh, aujourd’hui ca plait au fille. Faire le brigand c’est séduisant de nos jours, c’est meme devenu une mode. Dans ma jeunesse on en avait honte et faisait style on parlait bien devant les petites bourgeoise pour masquer nos origines.

JE connais des sociétés, comme K par K, les vendeurs de fenetre ou y a que des wesh wesh en commerciaux. Sauf que devant le client, ca parle bien. PArce que les mecs ils sont pas cons non plus.

Les mecs qui sont pas capable d’adapter leur langage, franchement soit ils le font exprés, soit ils sont vraiment teubé...

pour ce qui est du rap, y en a du bon et du pas bon. Mais c’est vrai que le rap de radio (le mauvais donc, le rentable) est celui qui influence le plus les jeunes, et de nombreux rappeurs sont ceux qui créent les expressions... Je pense à "en mode" ou "faut le (n’importe quoi) qui va avec !".



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