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ffi 23 janvier 2013 21:21

C’est clair que l’on ne peut pas comparer le prix de l’Uranium sur le marché, qui est déjà conditionné et prêt à l’acheminement, avec un prix de l’Uranium qui est à prélever et à conditionner.
 
Il y a toujours de notable différence entre le prix du marché (gonflé par la spéculation) et le prix de la matière brute. Après, je suis d’accord qu’il faudrait des sources plus précise, pour bien s’assurer de comparer des choses comparables.
 
Je sais que certains meurent d’envie ici de considérer que la France est un horrible pays colonial qui exploite de manière impitoyable les pauvres petits Nigériens sans défenses. Mais cela ne doit pas empêcher d’avoir une certaine honnêteté intellectuelle...
 
Enfin, il est inexact de dire que la France ne possède pas de minerai d’Uranium. Elle en possède en Bretagne, en Vendée, en Limousin, en Languedoc-Roussillon, en Rhône-Alpes, dans le cantal...etc. Certes, ce minerai n’est pas si concentré qu’au Niger, mais il est exploitable. Le gros problème restant surtout le niveau des salaires des mineurs français qui ne sont pas du tout compétitifs. Il faut voir que le coût de la vie est bien moindre en Afrique qu’en France : avec 400 euros par mois (notre RMI), tu dégages suffisamment en fin de mois pour te faire construire une maison...
 
C’est toujours le même problème, et il ne touche pas que l’Uranium, ce n’est pas que la France ne comporte pas de minerai, mais c’est que les salaires des mineurs sont trop élevés, et donc que l’extraction n’est pas compétitive. Cela indique que, pour ce secteur comme dans tant d’autres, la monnaie française est largement surévaluée, puisqu’avec des salaires au niveaux de certains pays étrangers, un français ne pourrait tout simplement ni se nourrir ni se loger...




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