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Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 5 mai 2013 20:32

C’est rare qu’en France un(e) journaliste ose parler de Bilderberg, a fortiori de la Trilatérale. Voir nos articles de cette année :
 
 
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/04/bilderb erg-trilaterale-theorie-du-complot.html

Bilderberg, Trilatérale, "théorie du complot"...

Le 4 mai 2013, Arte écrit « La dette de la France se vend bien », tout en produisant un reportage qui précise que cette « dette » ne cesse d’augmenter. Mais en quoi consiste la prétendue « dette » de la France et d’autres Etats, d’où vient-elle vraiment et quelle peut être la souveraineté concrète des pays ainsi « endettés » ? Et comment la France et d’autres pays jadis « riches » ont-ils pu s’engager dans une politique de privatisations et de délocalisations qui a ruiné leur patrimoine public et leur économie ? Quels intérêts a servi dans la pratique une telle stratégie d’autodémolition économique et sociale ? Avec le titre « Un Français sur deux croit à la théorie du complot », Le Point fait état d’un sondage d’après lequel 51% des Français se rallient au point de vue : « ce n’est pas le gouvernement qui gouverne la France, on ne sait pas en réalité qui tire les ficelles ». S’agit-il vraiment d’un quelconque « complotisme » ou, tout simplement, du constat d’un désastre social et économique assorti d’un manque de transparence ? Le Point se réfère à un article du Monde intitulé « La moitié des Français croient aux théories du complot » et qui présente un diagramme détaillé des pourcentages de réponses par rapport à l’énoncé «  On ne sait pas qui tire les ficelles ». Le Monde précise que la source est une étude lancée par le think tank britannique Counterpoint et financée par l’Open

Society dont le fondateur n’est autre que George Soros. L’article souligne également que « les trois quarts des sondés estiment que c’est la finance internationale qui dirige le monde ». Tel est sans doute le point essentiel : peut-on donner tort à ceux qui pensent de la sorte ? Et c’est manifestement la raison essentielle des méfiances qui depuis toujours s’expriment à l’égard de lieux de rencontre comme la Commission Trilatérale ou le cercle de Bilderberg. Peut-on raisonnablement amalgamer avec une quelconque « théorie du complot » l’inquiétude devant l’hégémonie évidente de la grande finance internationale ? Le 4 mai également, une analyse d’Eric Dupin dans Slate s’intitule « Politique : "Populiste", une injure riche de sens ». Mais peut-il y avoir un usage légitime de ce type de vocabulaire dans la situation actuelle ? La réalité est que le peuple a très largement de quoi se plaindre. Ce n’est pas le cas des « élites » qui fréquentent la Commission Trilatérale et le cercle de Bilderberg. Et le silence médiatique récurrent à l’égard de la Trilatérale et de Bilderberg, souligné encore dans nos articles de cette année « La Commission Trilatérale, à Berlin ce week-end  » et « La Commission Trilatérale, réunie à Berlin : qui en parle ? », ne contribue-t-il pas à aggraver la méfiance ? La France est précisément l’un des pays où ce silence est le plus systématique, qu’il s’agisse des médias ou du monde politique.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/04/bilderb erg-trilaterale-theorie-du-complot.html ]


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/04/20/commiss ion-trilaterale-europe-et-afrique.html

Commission Trilatérale, Europe et Afrique (I)


Le 20 avril, Le Point écrit « L’Afrique peut désormais contribuer à la croissance mondiale (ministres) ». L’article se réfère à des déclarations récentes de ministres africains en rapport avec la publication, cette semaine, d’une étude du Fonds Monétaire International prévoyant notamment une forte croissance pour l’Afrique subsaharienne en 2013 et par la suite. Même si Jeune Afrique rétorque « Afrique : en 30 ans, le nombre de pauvres a été multiplié par deux ». En revanche, la situation en Europe ne paraît guère prometteuse. Peut-on estimer dans ces conditions que les interventions européennes en Afrique sont vraiment désintéressées ? Au même moment, la Commission

Trilatérale vient de mettre en ligne les comptes rendus de sa réunion européenne d’il y a un an et demi (La Haye, novembre 2011). Se trouvait déjà en ligne un long document intitulé « Europe’s Response to the Arab Awakening, Contributions by European Members to the Panel Discussion » qui recommande notamment la création d’une grande zone économique comprenant l’Europe et l’Afrique. Mais dans quelle mesure les auteurs (Elisabeth Guigou, Andrzej Olechowski, Volker Perthes, Stefano Silvestri et Peter Sutherland) avaient-ils demandé l’avis des Africains ? Vu la situation actuelle, il convient d’analyser en détail ces documents de la Trilatérale. Nous nous proposons donc de le faire dans une série d’articles sur ce blog. Mais force est de constater que les pays jadis « riches » payent lourdement la facture de leur stratégie de privatisations et de délocalisations des trois dernières décennies. Qui peut, sérieusement, s’en étonner ?

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/04/20/commiss ion-trilaterale-europe-et-afrique.html ]


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/03/14/la-commission-trilaterale-a-berlin-ce-week-end.html



La Commission Trilatérale, à Berlin ce week-end


Le 14 mars 2013, Les Echos écrit « Hollande veut répondre à l’impatience par ordonnances ». De quelle impatience s’agirait-il ? La réalité est que les citoyens portent au quotidien un jugement de plus en plus négatif sur la politique de François Hollande et sur les prétendues « réformes » gouvernementales. Au même moment, Les Echos publie un article du Prix Nobel d’Economie Joseph Stiglitz intitulé « Les élections italiennes et la faute des dirigeants européens », soulignant la « nocivité d’une austérité généralisée » et réclamant un changement de politique l’échelle européenne. Mais la solution préconisée par Stiglitz, à savoir un renforcement des pouvoirs de l’Union Européenne, ignore la cause principale de la situation actuelle : la politique de privatisations et de délocalisations menée depuis trois décennies dans les pays jadis « riches ». L’Union Européenne a été un vecteur privilégié de cette stratégie aux conséquences fatales. Sauf méprise de notre part, Joseph Stiglitz ne fait pas partie de la Commission Trilatérale dont la réunion plénière de 2013 commence à Berlin ce vendredi et durera tout le week-end. Mais les membres français de la Trilatérale sont relativement nombreux : un quota de dix-huit, comme pour l’Italie et la Grande-Bretagne, à côté de vingt pour l’Allemagne. Et c’est un français, l’ancien président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet, qui en préside la section européenne succédant à Mario Monti. Le site de la Commission Trilatérale n’annonce pas d’avance le programme de la réunion plénière de 2013. Mais de toute évidence, la situation financière des Etats-Unis et de l’Europe occidentale occupera une place importante dans les débats. La Trilatérale compte également des représentants de la République Populaire de Chine. Sa section Amérique du Nord est présidée par le spécialiste du « renseignement  » militaire US et professeur à l’Université de Harvard, Joseph S. Nye, Jr. Le 14 mars également, le Quotidien du Peuple rapporte « La Bundesbank : la crise de l’euro n’est pas terminée ». L’article souligne notamment l’appréciation du président de la Bundesbank : « le cours de la réforme semble avoir stagné en France ». De quelle « réforme » s’agit-il, si ce n’est d’une nouvelle étape de la casse économique, sociale et institutionnelle entreprise dans les années 1980 ? Le Point du 14 mars porte à la une la phrase « sauver nos retraites ». Mais les retraités n’ont-ils pas cotisé toute leur vie ? Au fond, rien de vraiment nouveau par rapport à l’analyse déjà présentée dans nos articles récents «  Hollande, Ayrault et la mondialisation » (I) , (II) et (III). Le dumping social planétaire fait de plus en plus de ravages dans les pays jadis « riches ».

[ la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/03/14/la-commission-trilaterale-a-berlin-ce-week-end.html ]


http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/170313/la-commission-trilaterale-reunie-berlin-qui-en-parle

La Commission Trilatérale, réunie à Berlin : qui en parle ?

Ce dimanche 17 mars 2013 se tient toujours à Berlin la réunion plénière annuelle de la Commission Trilatérale. Nous avons déjà consacré à cette réunion l’article de jeudi dernier « La Commission Trilatérale, à Berlin ce week-end » sur notre blog La Science au XXI Siècle. Comme d’habitude, aucun média « sérieux » n’en parle. Quant aux prétendus « progressistes », les « gauches » participent directement à la Trilatérale (la « socialiste » française Elisabeth Guigou en est membre actuellement), et les « gauches de la gauche » ont besoin des « gauches » pour accéder à un certain nombre de « bonnes places ». Il en résulte un silence spectaculaire. Pourtant, au vu de son site, on ne peut pas reprocher à la Commission Trilatérale une réelle opacité. Bien au contraire, les informations et le matériel considérables qui y sont diffusés s’ajoutent aux rapports commercialisés par la Brookings Institution. C’est bien au niveau des médias et du monde politique et syndical, que se fait la censure de l’information. Sans oublier ceux qui crient à la « théorie du complot ». Pourtant, il ne semble pas qu’il soit interdit, voire même difficile, de s’informer sur les réunions de la Commission Trilatérale, à en juger par les photos diffusées hier par le site VigiInfos sur l’accueil offert la veille par Angela Merkel à la réunion de Berlin. VigiInfos relève également que l’Agenda international de cette semaine affiché par l’Assemblée Nationale comportait explicitement la mention : « Commission des affaires étrangères. Participation de Mme Elisabeth Guigou, présidente, à la Trilatérale ». Il n’y a donc pas de secret, uniquement des silences. Lieu de réflexion commune des représentants du capitalisme mondial, la Trilatérale ne se cache ni ne se renie. « En face », on ne peut pas en dire autant... Et quel média français a fait savoir à ses lecteurs que l’ami personnel de longue date de François Hollande qu’est le PDG d’AXA Henri de Castries est en même temps le président des rencontres de Bilderberg ?

[la suite, sur le lien http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/170313/la-commission-trilaterale-reunie-berlin-qui-en-parle ]


Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia




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