@ machiavel

C’est pas mal ce que vous dites...

"C’ est plus facile de se faire applaudir de nos jours en accusant les méchants et en faisant du peuple une victime innocente plutôt qu’en essayant de lui faire comprendre ses propres responsabilités dans son malheur !"

Toutefois, en quoi ma responsabilité individuelle a-t-elle un rapport avec une civilisation collective ? Il y a là un paradoxe qui me paraît insoluble. Comment effectivement cesser de nous considérer responsables des malheurs qui nous échoient ? Quand dans le même temps, chacune et chacun fait de sa vie ou de son existence la "carburant" de la croissance d’un système ET se coupe par là même de l’équilibre dont nous devrions faire preuve individuellement, il n’est pas étonnnant qu’on tombe dans des impasses collectives auxquelles chacun contribue. Si en plus nous faisons abstraction du milieu ambiant comme nous y pousse notre entendement peu enclin à nous faire adopter un point de vue élargi, ça ne nous laisse guère d’alternative pour nous comporter autrement.

Alors évidemment, c’est très bien de pouvoir bénéficier d’un certain confort matériel, mais que cela devienne un but, reconnaissons le, pour la croissance d’un système éradiquant l’équilibre naturel, et même les équilibres vitaux (ce que je n’approuve absolument pas), c’est qu’il faudrait alors peut-être un peu sortir la tête du coton où nous plonge cette civilisation basée à la fois sur l’idéologique et le matérialisme et détournant à son avantage la substance vitale même que l’environnement nous fournit...

Bref, l’avenir, qui n’est à mes yeux que synonyme de disparition, paraît quand même assez compromis par les agissements de notre espèce avec à sa tête des personnes se préoccupant plus de leur pouvoir que de laisser l’environnement tel qui l’ont trouvé en y arrivant, comme nous tous apparemment. Mieux vaut retourner sur ce à ses responsabilités individuelles plutôt que celles dont nous affuble la mal nommée civilisation !

Salutations